TIGRE, BISON, ESTURGEON : LA PROTECTION DE L'HOMME
Le 21 Novembre, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité Nationale, Vladimir Poutine a déclaré que sans changements radicaux dans sa politique de l'environnement, il n'allait plus rien rester à la Russie. Cette prise de conscience, qui augure d'une politique résolue pour des changements profonds,est liée à l'implication personnelle du Président, depuis des années, dans la protection de certains grands animaux sauvages, qu'il a souhaité efficace, et dont il s'est rendu compte qu'elle ne pouvait rester éternellement un oasis précaire dans un océan de destructions à tout va. Celà montre une nouvelle fois à quel point la prise en charge politique d'animaux emblèmes (en l'occurence tigre,léopard, panthère des neiges, esturgeon, bison, pygargue...) peut avoir des conséquences positives sur l'ensemble des communautés partageant un territoire. Aujourd'hui, les pygargues du Kamtchatka, les grands félins de la région Pacifique, de l'Altaï et du Caucase, les bisons (qui avoisinent désormais les 600 individus, voir WWF Russie du 25 Novembre) de Yakoutie, du Caucase et de Polésie (extrême occident du territoire, dans lequel ceux ci furent, au moyen -âge, des proies des tigres des marais eurosibériens) et les esturgeons :, belugas, sevrugas, ossiètres, qui commencent à recoloniser la basse Volga et la mer Caspienne à l'initiative d'éleveurs audacieux (voir l'émission "Thalassa" du 29 Novembre) sur le sujet), constituent donc les fondations probiotiques à une véritable reconstruction du territoire à venir.