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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 09:30

"Ce qui sort de l'abîme est plein de la force que donne un long repos". Rainer Maria Rilke.

"L'identité est l'actualisation de l'héritage". Martin Heidegger ("Parole d'Anaximandre").

LE GRAND ANIMAL SAUVAGE, INCARNATION DU SALUT.

Du dernier épisode glaciaire au Moyen – Âge médian, l'espace eurasien correspondant à l'actuelle Russie était peuplé d'un milliard d'ongulés (Sergei Zimov, « Wild field manifesto », 15 Octobre 2014, et Sennepin 2014c). Des créatures éteintes partout ailleurs survécurent tardivement dans cet espace (Cerf Megaceros jusqu'au 6ème millénaire avant notre ère, mammouth à fourrure nain jusqu'au 2ème, rhinocéros à fourrure nain jusqu'au Moyen – Âge, tigres en Russie européenne probablement jusqu'au début du 17ème siècle, rhytines géantes au moins jusqu'àu 18ème siècle). Les anciens slaves intégrèrent certains d'entre eux dans leur Panthéon (le Rhinocéros « Edinor », l'Esturgeon originel, l'ours, le tigre... Sennepin 2015c). A la fin du 10ème siècle, la Russie s'est convertie au Christianisme au sein de ce « paysage animal » où de nombreux « sédentaires » avaient une existence, des pratiques, une alimentation, assez proches de celles des ours, et où de nombreux « nomades » entretenaient la même proximité avec tigres et léopards, ce qui donnera à la « nouvelle » religion une couleur et un goût particuliers.

Des scientifiques russes du 19ème siècle, comme Nicolas Jadrincev sur le culte des ancêtres chez les ours des cavernes, antérieur à celui pratiqué par les êtres humains, ou de l'époque soviétique, comme Boris Porchnev en 1968 sur la survie d' « hommes sauvages » dans l'espace soviétique au XXème siècle, continuèrent à exprimer cette sensibilité particulière à travers leurs thématiques de recherche et la nature de leurs hypothèses émises. Pour la période post - soviétique, il y a eu identification entre le tigre de l'Amour et la Russie elle même, taillés en pièces et vendus à l'encan dans les années 90, redressant corps et âme de concert depuis lors (Sennepin 2013, 2014a, 2015b, 2015c).

Dans son ouvrage « La Dignité de la Nation » (2006), Masahiko Fujiwara a écrit: « le Japon est la seule civilisation basée sur l’émotion et l'identité nationale car ne disposant pas de religions de grande envergure telles que le Christianisme ou l'Islam. » Il a manifestement oublié la Russie,dont la religion nationale est architecturée sur la profusion préexistante au pays, où les espaces naturels sont autant d'arches grouillant de vie...

UNE MATRICE POUR L'ECLOSION NATIONALE.

La Rus' kiévienne, fruit d'échanges intenses entre balto - slaves et finno - scandinaves d'une part, peuples de la steppe de l'autre, développe une culture originale qui va perdre sa relative cohérence politique et sombrer dans l'anomie à partir de la seconde moitié du XIIème siècle. Pendant plus de 80 ans, le pays compte des dizaines de principautés indépendantes et fréquemment en conflit les unes avec les autres. La religion pratiquée dans cette « Rus' des apanages » reste fortement teintée de rituels préchrétiens. Le pays est englouti dans la Pax Mongolica à partir des années 1240. Les « hommes - ours » fuient leurs villages et constituent des communautés sylvestres, steppiques, et alluviales. Dans cette nouvelle situation, la religion devient un référent identitaire solide, sa structuration administrative en cohésion à l'échelle du pays étant, de plus, favorisée activement par un occupant soucieux de relais clairement identifiés (Arrignon 2003). A partir des dernières décennies du XIVème siècle, l'emprise de la Horde d'Or s'effrite progressivement, notamment sur l'apanage moscovite dont elle avait fait son auxiliaire préférentiel. La nouvelle liberté d'expression s'incarne alors notamment dans les œuvres d'une force et d'une subtilité spirituelle incomparable de l'iconographe Andreï Roublev. La Moscovie affirme sa prééminence complète au XVIème siècle. Souveraineté nationale et christianisme orthodoxe confluent en une seule entité légitime dans la psychologie collective. Le phénomène atteint son point d'orgue au début du XVIIème siècle quand la première est remise en cause lors du « Temps des Troubles ». Le pays sombre dans l'anomie à l'extrême fin du XVIème siècle. Au même titre que l'Amérique du Nord, il est considéré par des puissances comme la Hollande ou l'Angleterre comme un simple comptoir à fourrures pillé à l'envi de ses plus grandes richesses (Vianey 2013). Il est, à partir de 1610, sous administration polonaise directe. Cette période, qui ne s'achèvera réellement qu'en 1619, connaît une étape cruciale - et révélatrice - entre 1610 et 1613. C'est en quelque sorte la société civile et ses forces vives, avec à leur tête le boucher Kouzma Minine, qui prennent la direction des opérations pour redonner sa pleine Souveraineté à la Moscovie, et imposent, à l'issue de leur victoire, l'élection de Michel Romanov en tant que Tsar : Vox Populi, Vox Dei. « … le sentiment religieux diffus... a subi une métamorphose... il s'est progressivement identifié à une entité bien définie, qui n'est ni le christianisme, ni la confession orthodoxe, ni même l'Eglise russe, mais ce que les documents appellent « la vraie foi chrétienne » et qui coïncide en réalité avec les frontières de la Moscovie » (Berelowitch 2001, page 125). Tous ceux qui participent à la lutte pour l'indépendance y sont accueillis, musulmans et païens inclus qui prêtent serment « selon leur foi, de se battre à nos côtés pour la défense de la foi chrétienne orthodoxe et de la sainte Eglise de Dieu » (Berelowitch 2001, page 126).

RUPTURE RELIGIEUSE ET DENATIONALISATION, DEPLOIEMENT GEOPOLITIQUE.

A partir de 1652, le Patriarche Nikon lance une réforme de la liturgie destinée à unifier l'Eglise russe et celles des autres pays orthodoxes d'Europe orientale. Continuateur spirituel, d'une certaine façon, de Kouzma Minine, Avvakoum tente de s'y opposer, sans succès (il est brûlé vif en 1682). Profond admirateur de la Nature, Avvakoum était aussi un génie littéraire. Son autobiographie et sa correspondance sont considérées comme des chefs d'oeuvre de la littérature russe du XVIIème siècle. Une proportion significative des habitants fuient dans les forêts, steppes et marais pour vivre selon la « vraie foi », comme à l'époque mongole, malgré l'enchainement du paysan à sa terre, décidée quelques décennies auparavant pour des motifs « d'efficacité fiscale ». L'Eglise perd alors l'essentiel de sa consistance spirituelle pour devenir un simple appareil politico - administratif au service du pouvoir tsariste, comme cela avait été le cas à Rome au IVème siècle. Comme à Rome, le seul culte véritable est celui de l'Empereur, préalable indispensable à l'européanisation à marche forcée et le remplacement de la Nation par l'Empire au siècle suivant. Les autorités imposent brutalement au pays une « Modernité » réificatrice d'inspiration à la fois cartésienne et luthérienne qui entame et abîme la substance de la civilisation russe. A l'inverse des regards émerveillés à l'intensité lumineuse de Roublev puis d'Avvakoum, la promotion du comportement d'Emprise fait coïncider découvertes et destructions, qui auraient été perçues comme des actes sacrilèges auparavant (au XVIIIème, l'éradication, en moins de trois décennies, d'une espèce de mammifères marins géants, les rhytines, à l'issue de la découverte d'îles au large du Kamtchatka par V. Bering et G. Steller en 1741, est de ce point de vue, symptomatique - voir par exemple Genevois 2012 -) : le grand animal sauvage devient un Tiers Exclu des représentations collectives des russes.

RESUBSTANTIATION : LITTERATURE, LA VRAIE FOI.

A partir du XIXème siècle, en réaction organique à la statolâtrie officielle, la littérature abrite et redynamise la religion . F. Dostoïevski poursuit, dans une forme renouvelée, les textes sacrés (Colosimo 2008), où il exprime une sensibilité particulière à la souffrance des êtres, humains ou non. Il prolonge, de ce fait, Avvakoum. L'ultime Vérité : « La Beauté sauvera le Monde » est prononcée par « L'Idiot » : le Prince Michkine, avatar du fol en Christ archétypal, à travers lequel Dieu s'exprime...

Au cœur des ténèbres du siècle dernier (destruction des communautés traditionnelles et de la nature sauvage, plus de martyrs donnés au christianisme entre 1918 et 1940 que toutes les autres réunies en vingt siècles - Colosimo 2008 -), Mikhaïl Boulgakov endosse subtilement « l'héritage Dostoïevskien » (assumé plus explicitement dans la seconde moitié du siècle par Alexandre Soljenitsyne, Igor Chafarevitch, Valentin Raspoutine) tandis que le naturaliste Lev Kaplanov pratique une approche - étudier les tigres sans les tuer - en opposition totale à celle suivie depuis Bering. « Les manuscrits ne brûlent pas » (Boulgakov 1939), Lux Aeterna...

TIGRE ET BALEINE : TEMOINS DE LA VERITE, ECLAIREURS DU CHEMIN .

TIGRES : VOLCAN ORIENTAL, RESACRALISATION EXPANSEE. Les derniers tigres de Russie occidentale, centrale et méridionale avaient disparu, selon toute probabilité, dans la première moitié du XVIIème siècle. Leurs congénères du Turkestan russe furent anéantis au cours de la première moitié du siècle dernier, et ceux de l'orient russe (Transbaïkalie) ont vu une première fois la mort en face à la même époque, puis une seconde lors des années 90. On assiste depuis lors à une restauration progressive de l'espèce, de nature aussi politique que l'avait été leur éradication. J'ai déjà montré précisément en quoi, après 1994, la sauvegarde de ces animaux a été, pour les russes, une façon de se sauver eux - mêmes, dans une situation où leur pays, comme leurs grands fauves, tendait à être découpé en morceaux et vendu à l'encan. Les destins du tigre et de la Russie ont fusionné : ils ont failli disparaître, puis se sont reconstitués de concert. Aujourd'hui, cette dynamique s'étend à la Chine du Nord, et à l'ancien Turkestan russe où des grands fauves seront réimplantés dans quatre ans. L'intégration du tigre comme îcone de l'identité nationale russe résulte, par ailleurs, du transfert, au début du siècle dernier, d'un élément pivot de la culture coréenne, dimension puissamment spirituelle incluse (voir le détail dans Sennepin 2013, 2014a , 2015b, 2015c).

BALEINES : SENTIMENT OCEANIQUE DE PROFUSION, MAËLSTRÖM DE NORVEGE.

Jean Malaurie, dans une interview donné au Courrier de Russie le 2 février 2015, a présenté la Sibérie comme « le cœur, la fortune, l'âme de la Russie» , en insistant notamment sur l'influence bienfaisante de la civilisation traditionnelle d'Asie septentrionale sur son grand voisin de culture européenne . Il avait montré, par ailleurs, dans « L'Allée des Baleines », en 2003, qu'il y avait continuité culturelle des Tchouktches aux Aïnous. On sait depuis les travaux de Sangmog Lee (2011) que cette grande « culture de la baleine » s'étend même jusqu'au sud de la péninsule coréenne, et au Japon central. Celle – ci, se juxtapose en partie avec la « culture du tigre » qui s'est étendue à la Russie ces dernières années.

Or, à l'autre extrêmité du continent eurasiatique, les relations « russo – scandinaves » (balto - slaves et fenno - scandinaves) ont été d'une très grande intensité depuis une époque très ancienne (Cornillot 1998), avec une intrication indissociable des « Histoires » respectives en région arctique ( Vianey 2013), la civilisation lapone jouant un rôle important, et sous estimé, de « diffuseur culturel » à ses différents voisins... Ce sentiment de proximité est toujours puissant aujourd'hui : A Vardø et Mehamn, sur les côtes arctiques du Finmark, les habitants ont dit à la chanteuse Birgitte Grimstad: «Nous aimons les Russes. Nous entretenons d'excellentes relations avec eux et vivons en bon voisinage» (fr. Sputnik, 26 mars 2015). Depuis le 13ème siècle au moins, le rorqual commun est considéré par les pêcheurs norses comme un protecteur et nourricier conditionnel (apport lié au respect de la paix sociale) (Szabo 2012). Les paysans – pêcheurs du Finmark bénéficient de la conduite des capelans par les baleines vers les fjords. Hommes, grands cétacés, mais aussi oiseaux et morues venus pour l'occasion se partagent cette manne. De plus, les villageois capturent aussi des morues. Le « poisson - baleine « russe, qui porte cités et territoires sur son dos (Sennepin 2015c) est -il en lien avec cette culture du Finmark ?

En 1873, avec la mise en pratique de la révolution industrielle de Svend Foyn (qui fut le Henry Ford de la pêche baleinière), les habitants de cette région réclamèrent, en vain, la protection totale des baleines (Lauhakangas 1996), notamment à Varangerfjörd, limitrophe de la péninsule russe de Kola. Les tensions s'intensifieront jusqu'à une crise politique majeure, avec, en 1903, la destruction complète du centre baleinier de Mehamn, la structuration du Parti travailliste sur cette thématique et cette sociologie, la protection totale des baleines de 1904 à 1924 (Lauhakangas 1996). Comme le montre l'auteur, l'affaire est violemment passionnelle dans la mentalité collective norvégienne, et il est possible que le tribut particulièrement lourd payé au siècle dernier par les rorquals communs soit lié pour une part à leur dimension sacrée passée, devenu objet d'exécration. Symétriquement, au Japon, la consommation de viande de baleine a commencé à se répandre à partir de 1900, après l'introduction de la méthode de chasse norvégienne. Mais ce système ne faisait pas l'unanimité. En 1911, à Hachinohe, dans le Nord, où les cétacés étaient vénérés comme des dieux, près d'un millier de pêcheurs se sont révoltés contre une compagnie baleinière, un incident qui a fait plusieurs morts et de nombreux blessés. Des mouvements de protestation ont également été observés dans d'autres lieux, comme Chiba plus au sud, et Ishikawa à l'ouest (Akada et Utano 2008). Les populations concernées à Hachinohe sont liées aux Emishi, à la culture très spécifique (ils ont été popularisés par Hayao Miyazaki dans le dessin animé « Mononoke Hime » 1997, voir Sennepin 2015b).

Du fait de sa réforme, le Norvégien Svend Foyn parvient à donner une seconde jeunesse à une activité en train de péricliter et propulse son pays à la première place dans ce domaine (certains chasseurs particulièrement réputés, comme Einar Bornik, compteront plus de 5000 baleines à leur actif - Blond 1953 -). Celle – ci est, aussi, une réponse à « la bataille du Pacifique Sud » menée par une dizaine de « cachalots combattants » (selon la terminologie adoptée par leurs adversaires eux - mêmes) contre les navires baleiniers entre 1810 et 1860 (Sennepin 2015a). Foyn donne d'ailleurs une coloration « religieuse » explicite à son action (« Merci mon Dieu. Vous seul avez tout fait »). Lors du quasi - anéantissement des grands cétacés au XXème siècle, conséquence directe de cette réorganisation, et qui sera surtout le fait des Norvégiens dans un premier temps, des Soviétiques et des Japonais dans un second, le plus grand nombre de victimes se compteront parmi les rorquals communs (874 000), les cachalots (761 500) et les baleines bleues (350 000). Concernant les seconds (et peut être même les premiers pour les Norvégiens, comme indiqué précédemment) le motif économique est secondaire, car il s'agit probablement, plutôt d'une vengeance et d'une croisade d'extermination. Les Soviétiques, qui connaissaient bien le comportement des mâles protecteurs de troupeaux, détruiront « discrètement » les derniers grands cachalots combattants dans les années 60, assassinats ciblés qui prolongent ceux décidés par les Américains après 1841 (Sennepin 2015a). Au total, les Soviétiques détruisirent plus de 530 000 grands cétacés, dont près de 180 000 en toute illégalité ( Empting the Oceans . Report. A summary of industrial whaling catches in the 20th century, Marine Fisheries Review 76 (4), 37 – 48, Mars 2015). Après la destruction du Japon, le proconsul McArthur, futur destructeur de la Corée et véritable continuateur d'Achab ( capitaine du Pequod « Amérique en miniature », Sennepin 2015a), encourage les Japonais à reprendre la chasse, ce qui généralise la consommation de viande dans tout le pays. Celle – ci représentera plus de la moitié de la viande consommée en 1947...

Aujourd'hui, les Russes peuvent aider les Norvégiens à se réconcilier avec eux – mêmes, avec l'aide des Lapons, comme les peuples de Sibérie l'ont fait avec eux. Et renforcer leur équilibre interne par une Grande Prairie qui nettoiera les blessures des trois derniers siècles en buvant la Modernité « comme un buvard boit l'encre » (Zimov 2014 dans Sennepin 2014c). Avant une reconstruction des rhytines et toutes ses conséquences sociales, religieuses et politiques (Domning 1972, Domning et coll. 2007, Burdin et coll. 2012, Crerar et coll. 2014, Sennepin 2014b).

Le combat du cachalot à partir de 1810 (Sennepin 2015a) puis celui du tigre en 1997 (Sennepin 2015b) se font écho à travers de nombreuses et troublantes ressemblances (physiques, comportementales, perceptions des humains les concernant, pouvoirs surnaturels dans l'espace et le temps, selon une interprétation de type religieux au sens plein du terme (voir le détail dans Sennepin 2015c, paragraphe « Behemoth, l'étrange pérégrin »). Leur impact explicitement sismique sur les communautés humaines directement impliquées s'est progressivement dilaté dans l'espace et dans le temps à travers la littérature (Herman Melville : Moby Dick 1851, John Vaillant : The Tiger 2010). Ces ouvrages, en secrétant un champ métanoïaque de réinclusion du grand animal sauvage dans l'espace de la sacralité, peuvent désormais être vus, lus, et vécus (aux côtés du Mahabharata, de la Bible, du Coran et de la Chronique de Nestor, mais aussi des frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski, du Journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos et du Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov) eux – mêmes comme des textes sacrés.

Au cours des 200 dernières années, Cachalot et Tigre sont « venu(s) dans le Monde pour rendre témoignage à la Vérité » (Saint Jean, XVIII, 37). Ils se sont battus, « selon leur foi, pour la défense de la Sainte Eglise de Dieu ».

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4 continents pour les tigres

http://www.avenir-tigres.com

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