Le projet de reconstitution d'un mammouth semble avancer. Un espoir pour la station Cherskii, et d'autres zones de la République de Sakha. (Source : Atlantico, ce jour).
Des scientifiques russes affirment avoir découvert des morceaux de tissus de l'animal dans lesquelles des cellules auraient conservé leur noyau. "Nous avons pu observer immédiatement sur place avec notre microscope portable que le noyau de certaines cellules était coloré" a indiqué Sergueï Fedorov de l'Université fédérale russe du nord-est de la République de Sakha (Iakoutie), membre de l'expédition. "Si ce résultat se confirme au laboratoire de Séoul, ces noyaux de cellules somatiques qui contiennent le génome complet de l'individu permettront de procéder au clonage du mammouth, comme le prévoit notre accord avec (la Fondation sud-coréenne pour la recherche en biotechnologie) Sooam" a expliqué l'expéditeur. L'accord signé en mars entre Sooam et l'Université fédérale russe prévoit des recherches conjointes en vue de créer un mammouth, disparu il y a 10 000 ans de la surface de la Terre. L'un des pionniers du clonage, le Sud-Coréen Hwang Woo-Suk a participé à cette expédition.
La première étape du clonage, la plus difficile, sera de restaurer des cellules en isolant des tissus bien conservés, dotés de gènes en bon état. Ensuite, il faudra transférer le noyau de cellules de mammouth dans des ovules énucléés d'éléphant, dans le but de produire des embryons pourvus d'un ADN de mammouth, qui seraient ensuite placés dans l'utérus d'une éléphante d'Asie. Les scientifiques admettent que les chances de réussir sont faibles, mais pensent que ce clonage est possible.