LE SOMMET SUR LE TIGRE QUI SE TIENT ACTUELLEMENT A DAKHA (BANGLA DESH) DU 14 AU 16 SEPTEMBRE MET EN EVIDENCE LA VIOLENCE DES CONTRASTES SELON LES PAYS.
Si dans des pays comme la Russie, l'Inde et le Népal, la population de tigres sauvages augmente, de grandes incertitudes se font jour sur les tigres des sundarbans bangladaises. Ceux -ci pourraient n'être que 200 (contre 440 estimés jusqu'à présent) et la première ministre de ce pays, Sheikh Hasina, a vigoureusement appelé hier à une protection effective de la mangrove elle même. Le tigre de Malaisie, quant à lui, s'approche de la catastrophe. Située désormais entre 250 et 340 (contre 500 jusqu'à présent), sa population se réduit comme peau de chagrin et l'urgence est d'assurer sa survie immédiate. L'objectif fixé en 2010 d'une population de 1000 tigres malais en 2020 reconnu inatteignable en l'état est reporté sine die. Au Kazakhstan, après une période de renforcement des populations d'ongulés sauvages, et une révision du statut du tigre de la Caspienne dans le livre rouge des espèces menacées d"éteint" à "en processus de renaissance", un parc national doit être créé pour ces animaux et les roselières qui les abriteront en 2019. La population devrait atteindre progressivement 200 individus (entre 2040 et 2050).