Article actualisé le 11 octobre.
Le plus petit cétacé du monde, qui est aussi le plus rare des mammifères marins, risque de disparaître au moment où le mammouth laineux peut resurgir sur la scène de l'Histoire. La "vachette marine", marsouin minuscule endémique de la mer de Cortès compte désormais moins de 100 individus. A ce jour, nul n'est capable d'identifier des ressorts internes qui lui éviterait une rapide disparition ( voir l'article circonstancié de Craig Welch, dans National Geographic, hier. "Encounter with world's rarest ocean mammal thrills scientists") et ce des siècles après celle, ou du moins supposée telle, de la gigantesque "vache marine de Steller" (sur ce blog le 30 septembre : "Kamtchatka, en toute logique"). Voir aussi, le 11 octobre. NBC News. Matthew Deluca. "Expedition seeks to count endangered vaquita, world's rarest porpoise".
Dans le même temps, il s'avère que les peaux de mammouth récupérées cet été dans le permafrost sur les îles Liakov peuvent contenir des cellules encore vivantes. Scientifiques yakoutes et coréens affichent désormais un solide optimisme quant aux possibilités du retour de l'animal à la vie dans les décennies à venir. Qui plus est, les prélèvements effectués dans les îles Lyakov (qui abritent les plus fortes concentrations connues de restes de l'animal) ont permis la découverte d'un mammouth pygmée, jusqu'ici inconnu, vivant aux côtés de son congénère (voir le détail dans le Siberian Times de ce jour : "Woolly mammoth skin found "well preserved in permafrost" gives new hope for cloning")