Trente cinq ans après l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, les chevaux de Przewalski s'épanouissent dans la région. Réintroduits en 1998 (ils étaient alors une trentaine) ils sont désormais 150 côté ukrainien et une soixantaine côté biélorusse. Le groupe ukrainien devrait à terme grossir jusqu'à 300, voire 500 individus.
/image%2F0554765%2F20210427%2Fob_1c4f91_tcherno2021.jpg)
Le secteur abandonné par les humains représente 2200km2 dans le nord de l'Ukraine, et 2600km2 dans le Sud de la Biélorussie, l'ensemble constituant un territoire animal d'un seul tenant. Y prospèrent des loups (dont la hausse des effectifs se poursuit), des lynx, des élans, quelques ours (depuis 2 ans), des pygargues à queue blanche (parmi plus de 200 espèces d'oiseaux)...
Les chevaux prospérant sans interférence humaine, l'expérience pourrait être étendue à d'autres espèces menacées, comme le bison d'Europe (observé pour la première fois en 2019 côté ukrainien -ils sont déjà présents côté biélorusse depuis bien des années, par exemple dans le village abandonné de Dronki-)...
/image%2F0554765%2F20210427%2Fob_f7ea5c_tcherno2019.jpg)
Même les amphibiens sont abondants partout, y compris dans les zones les plus contaminées...
/image%2F0554765%2F20210427%2Fob_78b90d_tchernofrog.jpg)
Par contre, les grenouilles vivant à l'intérieur de la zone sont plus SOMBRES que leurs congénères.
Voir le détail dans "Le Dauphiné Libéré", hier :
Voir aussi l'article paru le 8 mai 2019 dans "The Conversation" :
Il y a 1000 ans, des tigres étaient présents dans la région, se nourrissant de chevaux sauvages, d'aurochs et de carpes...