Parle plus bas car on pourrait bien nous entendre. Les baleines franches australes femelles choisissent des côtes à la configuration particulière pour mettre bas puis échanger discrètement avec leurs très jeunes enfants. Ces endroits ont une architecture insonorisante, réduisant ainsi drastiquement la prédation des jeunes par les orques épaulards, et le harcèlement des femelles par les baleines franches mâles, les uns comme les autres restant dans l'ignorance de la présence des mères et leurs petits (pourtant en grand nombre) en ces lieux. De plus, les mères "baissent significativement la voix" pour parler à leurs enfants, comme le font les baleines grises, les rorquals à bosse, et d'autres animaux... A l'échelle de l'océan mondial, 3 lieux répondant à ces caractéristiques ont jusqu'à présent été répertoriés par les spécialistes de cet animal : dans le sud de l'océan Pacifique, Head of the Bight (Sud de l'Australie - carte incluse dans l'article référencé -) ; dans l'océan Atlantique, Ribanceira (SE du Brésil, Etat de Santa Catarina - avec Florianopolis, où s'était tenue, en 2018, une réunion historique de la Commission Baleinière Internationale à l'issue de laquelle les règles de protection des cétacés avaient été modifiées en profondeur -), et aux confins des océans Atlantique, Indien et Austral, De Hoop (Afrique du Sud).
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Voir le détail dans l'article de Mark Saunokonoko mis en ligne hier sur le site de 9News.
