Cet article a été actualisé au 29 septembre 2022. Voir les références en bas de page.
Le tigre qui a tué et dévoré au moins six personnes au cours des six derniers mois dans l'extrême Nord-Ouest de l'Etat indien du Bihar, secteur proche de la frontière méridionale du Népal, est désormais dans une situation difficile et précaire, après avoir été sérieusement blessé lors d'un combat territorial selon toute vraisemblance. Il a probablement été vaincu par un individu plus puissant et vigoureux, qui, désormais, lui complique tout retour sous les frondaisons de la jungle. Il erre désormais, depuis trois à quatre jours, à proximité immédiate des villages de Kala Bairia, Barawa Kala, puis, hier matin, Kataha, tous situés à la périphérie de la Valmiki Tiger Reserve*. Dans ce laps de temps, il a également tué une chèvre et un cochon sauvage dans le village de Mainaha. Voir le détail dans l'article de Tirthraj Kushwaha (pour l'Agence de Presse TNN) mis en ligne ce jour sur le site du Times of India.
* A son échelle, la Réserve connaît une évolution analogue à celle du Népal voisin [et assurément en continuité écosystémique avec lui] concernant sa population tigréenne : celui-ci a vu ses effectifs de grands félins lancéolés quasiment tripler entre 2009 et 2021 (de 121 à 355), celle-là a plus que quadruplé les siens en quinze ans (10 en 2006, 40 l'an dernier, auxquels s'ajoutent 6 à 8 jeunes). La Réserve abrite aussi le Grand Rhinocéros Unicorne des contreforts himalayens.
Actualisation au 29 septembre. L'animal a été repéré hier 28 septembre dans une zone forestière de la Valmiki Tiger Reserve, assez éloignée des villages, par une équipe de recherche comptant au total 150 agents forestiers et quatre éléphants spécialement formés pour ce type de prospection. Voir le détail dans l'article de Tirthraj Kushwaha (pour l'Agence de Presse TNN) mis en ligne sur le site du Times of India.