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2 juin 2020 2 02 /06 /juin /2020 04:37

Abraham, nous voilà!  La Fayette offre aux Etats-Unis d'Amérique leur indépendance en 1781, Jules Verne venge inconsciemment ceux-ci d'une défaite impensée en 1869...

28 septembre-19 octobre 1781. La bataille de Yorktown est une victoire décisive des américains et de leurs alliés français contre les anglais. Gilbert du Motier, marquis de la Fayette, s'y illustre particulièrement. Il était un soutien des insurgés, de coeur depuis 1775, de fait depuis 1777. Le 24 décembre 1779, il avait donné à son fils nouveau-né le prénom "George Washington". Les historiens s'accordent sur le rôle décisif de la France dans la naissance des Etats-Unis indépendants. Voir, par exemple : Pierre Royer. Yorktown, la France accouche les Etats-Unis. Conflits N° 13, Janvier-Mars 2017, 36-37.

28 décembre 1784. La Fayette devient citoyen américain.

Fin des années 1780. Les baleiniers anglo-américains envahissent progressivement le Pacifique. Un conflit impensé avec les cachalots se met en place.

Novembre 1820 : le baleinier "Essex" est détruit par un cachalot protecteur de son groupe familial. Il n'est que la pointe de la partie émergée d'un iceberg stratégique élaboré par les cachalots à l'échelle planétaire.  

Juillet 1824-Septembre 1825. La Fayette effectue, à l'invitation du président James Monroe, un retour triomphal aux Etats-Unis, où il parcourt plus de 6000kms. Il est accueilli et honoré dans 182 villes des 24 états que compte l'Union à cette époque.

Melville et Verne, expériences baleinières asymétriques. Entre 1840 et 1843, Herman Melville est, de façon discontinue, baleinier à bord de plusieurs navires. La même époque est marquée par des victoires décisives des cachalots dans le Pacifique. Le front se déplace dans l'Atlantique dans les années qui suivent. L'expérience "baleinière" de Jules Verne est d'une autre nature, et ses rêves restent inassouvis... : En janvier 1854, le jeune écrivain, lors d'un bal masqué, retrouve Laurence Janmar, dont il s'était amouraché lors d'un séjour à Nantes. Celle-ci, habillée en gitane, se plaint à une amie que son corset, trop riche en baleines, lui meurtrit les côtes. Verne soupire alors : "Ah! Que ne puis-je pêcher la baleine sur ces côtes?" Laurence Janmar  épousera finalement un certain Charles Louis Salomon Duvergé le 2 août 1854...

18 Octobre - 14 Novembre 1851 : Délectables fragrances. Parution du roman "Moby-Dick", en Angleterre, puis aux Etats-Unis. Le chapitre 91 est particulièrement "sévère" pour les français. Dans un récit jubilatoire et haut en couleur, ceux-ci sont présentés comme inaptes et ineptes jusqu'au grotesque (le baleinier "Bouton de Rose", dirigé par un ancien fabricant d'Eau de Cologne, s'empare de cachalots morts depuis plusieurs jours, dégageant une atroce puanteur, et dont on ne peut tirer quasiment aucune huile...). Le second lieutenant du "Pequod", Stubb, évoque "these Crappoes of Frenchmen", dont il se moque copieusement et à qui il "vole" l'ambre gris qu'ils auraient été de toute façon incapables de découvrir...

19 Décembre 1861- 26 janvier 1862.  Le début de la Guerre civile américaine est marqué par l'épisode de la "flotte de pierre", opération de blocage du port sudiste de Charleston par des navires cachalotiers reliés les uns aux autres et coulés en chaîne à l'entrée du port. La tentative se solde par un échec. La Guerre des Cachalots est terminée en tant que telle. Les cétacés sont vainqueurs.

19 octobre 1864-28 juin 1865. Le navire sudiste "Shenandoah" détruit les baleiniers nordistes, désormais spécialisés dans la chasse à la baleine franche géante du Pacifique septentrional. Au Nord de la mer de Béring, il détruit 11 navires en 7 heures, le 28 juin 1865, alors que la cessation des hostilités a été officialisée le 9 avril, à Appomattox...

1869 : Abraham, nous voilà!  Publication de"20 000 lieues sous les mers", de Jules Verne.  L'intrigue de ce roman se déroule lors des années 1866 et 1867. Le navire "Abraham Lincoln" est chargé par les compagnies d'assurances maritimes de mettre un terme aux destructions infligées à la flotte mondiale par une étrange créature. Certains organes de presse émettent l'hypothèse qu'il pourrait s'agir d'une baleine géante vieille de plusieurs siècles et supposée immortelle, considérée comme la terreur des régions hyperboréennes par les baleiniers, et nommée par ceux-ci "Moby Dick"... L'animal  est manifestement apparenté à l'"Hullamock" et l'"Umgallick" des légendes aléoutes, qui dépasseraient les 150 pieds (56m)... L'Abraham Lincoln est endommagé par ce qui s'avère être un sous-marin, le Nautilus... 

C'est aussi en 1866 que, de façon bien réelle, dans l'Atlantique, le navire baleinier "Osceola 3rd" sera sévèrement endommagé par un cachalot après que celui-ci ait mis à mal 3 baleinières mises à l'eau pour sa chasse. L'animal blessé à la tête ne survivra pas. Il en sera tiré 115 barils d'huile, et le capitaine Martin Malloy ramènera à New Bedford sa mâchoire inférieure, longue d'environ 5,75m (19 pieds 2 pouces)...                                                                                                                                                                                                   Les 3 personnages principaux du Roman de Verne sont le capitaine Nemo, qui dirige le Nautilus, Pierre Aronnax, professeur suppléant au Museum National d'Histoire Naturelle de Paris, et Ned Land, canadien francophone, les deux derniers, passagers de l'"Abraham Lincoln" ont été recueillis par Nemo à son bord après qu'il ait détruit leur navire. Ned Land représente le baleinier tel que l'a décrit Melville. Nemo et lui sont aux antipodes, à tout niveau.

Observant un troupeau de baleines franches, Land souhaite pouvoir leur donner la chasse. Nemo le lui interdit, considérant  que ces créatures  ne méritent pas un tel sort : 

"Ici, ce serait tuer pour tuer. Je sais bien que c’est un privilège réservé à l’homme, mais je n’admets pas ces passe-temps meurtriers. En détruisant la baleine australe comme la baleine franche, êtres inoffensifs et bons, vos pareils, maître Land, commettent une action blâmable. C’est ainsi qu’ils ont déjà dépeuplé toute la baie de Baffin, et qu’ils anéantiront une classe d’animaux utiles. Laissez donc tranquilles ces malheureux cétacés. Ils ont bien assez de leurs ennemis naturels, les cachalots, les espadons et les scies, sans que vous vous en mêliez. » Les cachalots prédateurs des baleines franches, qui l'eût cru?

Par contre, il voit dans les cachalots des animaux nuisibles, dont il faut se débarrasser. "Apercevez-vous, monsieur Aronnax, à huit milles sous le vent ces points noirâtres qui sont en mouvement ? Ce sont des cachalots, animaux terribles que j’ai quelquefois rencontrés par troupes de deux ou trois cents ! Quant à ceux-là, bêtes cruelles et malfaisantes, on a raison de les exterminer... Le Nautilus suffira à disperser ces cachalots. Il est armé d’un éperon d’acier qui vaut bien le harpon de maître Land, j’imagine... Pas de pitié pour ces féroces cétacés. Ils ne sont que bouche et dents !"

Aronnax se lance alors dans une description "scientifique" du cachalot, présentant celui-ci comme une créature contrefaite. Il s'agit donc d'une erreur de la Nature, une de ces "erreurs millénaires qu'il convient de corriger" comme le diront les marxistes au siècle suivant : Le cachalot est un animal disgracieux, plutôt têtard que poisson, suivant la remarque de Frédol. Il est mal construit, étant pour ainsi dire « manqué » dans toute la partie gauche de sa charpente, et n’y voyant guère que de l’œil droit.

Le texte de la suite des évènements est repris ici dans son intégralité, et se passe, à mon sens, de tout commentaire (Le narrateur est Pierre Aronnax) : 

 

 

Cependant, le monstrueux troupeau s’approchait toujours. Il avait aperçu les baleines et se préparait à les attaquer. On pouvait préjuger, d’avance, la victoire des cachalots, non seulement parce qu’ils sont mieux bâtis pour l’attaque que leurs inoffensifs adversaires, mais aussi parce qu’ils peuvent rester plus longtemps sous les flots, sans venir respirer à leur surface.

Il n’était que temps d’aller au secours des baleines. Le Nautilus se mit entre deux eaux. Conseil, Ned et moi, nous prîmes place devant les vitres du salon. Le capitaine Nemo se rendit près du timonier pour manœuvrer son appareil comme un engin de destruction. Bientôt, je sentis les battements de l’hélice se précipiter et notre vitesse s’accroître.

Le combat était déjà commencé entre les cachalots et les baleines, lorsque le Nautilus arriva. Il manœuvra de manière à couper la troupe des macrocéphales. Ceux-ci, tout d’abord, se montrèrent peu émus à la vue du nouveau monstre qui se mêlait à la bataille. Mais bientôt ils durent se garer de ses coups.

Quelle lutte ! Ned Land lui-même, bientôt enthousiasmé, finit par battre des mains. Le Nautilus n’était plus qu’un harpon formidable, brandi par la main de son capitaine. Il se lançait contre ces masses charnues et les traversait de part en part, laissant après son passage deux grouillantes moitiés d’animal. Les formidables coups de queue qui frappaient ses flancs, il ne les sentait pas. Les chocs qu’il produisait, pas davantage. Un cachalot exterminé, il courait à un autre, virait sur place pour ne pas manquer sa proie, allant de l’avant, de l’arrière, docile à son gouvernail, plongeant quand le cétacé s’enfonçait dans les couches profondes, remontant avec lui lorsqu’il revenait à la surface, le frappant de plein ou d’écharpe, le coupant ou le déchirant, et dans toutes les directions et sous toutes les allures, le perçant de son terrible éperon... Pendant une heure se prolongea cet homérique massacre, auquel les macrocéphales ne pouvaient se soustraire. Plusieurs fois, dix ou douze réunis essayèrent d’écraser le Nautilus sous leur masse. On voyait, à la vitre, leur gueule énorme pavée de dents, leur œil formidable. Ned Land, qui ne se possédait plus, les menaçait et les injuriait. On sentait qu’ils se cramponnaient à notre appareil, comme des chiens qui coiffent un ragot* sous les taillis. Mais le Nautilus, forçant son hélice, les emportait, les entraînait, ou les ramenait vers le niveau supérieur des eaux, sans se soucier ni de leur poids énorme, ni de leurs puissantes étreintes.

Enfin la masse des cachalots s’éclaircit. Les flots redevinrent tranquilles. Je sentis que nous remontions à la surface de l’Océan. Le panneau fut ouvert, et nous nous précipitâmes sur la plate-forme.

La mer était couverte de cadavres mutilés. Une explosion formidable n’eût pas divisé, déchiré, déchiqueté avec plus de violence ces masses charnues. Nous flottions au milieu de corps gigantesques, bleuâtres sur le dos, blanchâtres sous le ventre, et tout bossués d’énormes protubérances. Quelques cachalots épouvantés fuyaient à l’horizon. Les flots étaient teints en rouge sur un espace de plusieurs milles ; et le Nautilus flottait au milieu d’une mer de sang.

Le capitaine Nemo nous rejoignit.

« Eh bien, maître Land ? Dit-il. 

Eh bien, monsieur, répondit le Canadien, chez lequel l’enthousiasme s’était calmé, c’est un spectacle terrible, en effet. Mais je ne suis pas un boucher, je suis un chasseur, et ceci n’est qu’une boucherie.

C’est un massacre d’animaux malfaisants, répondit le capitaine, et le Nautilus n’est pas un couteau de boucher.

J’aime mieux mon harpon, répliqua le Canadien.

Chacun son arme, » répondit le capitaine, en regardant fixement Ned Land...

Une baleine que le Nautilus accostait en ce moment. n’avait pu échapper à la dent des cachalots. Je reconnus la baleine australe, à tête déprimée, qui est entièrement noire. Le malheureux cétacé, couché sur le flanc, le ventre troué de morsures, était mort. Au bout de sa nageoire mutilée pendait encore un petit baleineau qu’il n’avait pu sauver du massacre. Sa bouche ouverte laissait couler l’eau qui murmurait comme un ressac à travers ses fanons.

Le capitaine Nemo conduisit le Nautilus près du cadavre de l’animal. Deux de ses hommes montèrent sur le flanc de la baleine, et je vis, non sans étonnement, qu’ils retiraient de ses mamelles tout le lait qu’elles contenaient, c’est-à-dire la valeur de deux à trois tonneaux. Le capitaine m’offrit une tasse de ce lait encore chaud. Je ne pus m’empêcher de lui marquer ma répugnance pour ce breuvage. Il m’assura que ce lait était excellent, et qu’il ne se distinguait en aucune façon du lait de vache. Je le goûtai et je fus de son avis. C’était donc pour nous une réserve utile, car, ce lait, sous la forme de beurre salé ou de fromage, devait apporter une agréable variété à notre ordinaire.

* Le ragot est un terme cynégétique pour désigner un sanglier âgé de 2 à 3 ans.


 

 

1875. Parution de "L'île mystérieuse". Ce roman se présente comme une suite à "Vingt Mille Lieues sous les mers" ainsi qu'à "Les enfants du capitaine Grant" (paru en 1868). Après sa disparition dans un maelstrom au large de la Norvège, en 1867, il s'avère que Nemo a survécu et s'est réfugié dans les entrailles d'une île du sud-est du Pacifique... On constate, à ce stade, une "légère distorsion temporelle", l'intrigue du roman se déroulant vers la fin de l'année 1864... 

L'Île mystérieuse raconte l'histoire de cinq personnages : l'ingénieur Cyrus Smith, son domestique Nab, le journaliste Gédéon Spilett, le marin Pencroff et l'adolescent Harbert. Pour échapper au siège de Richmond où ils sont retenus prisonniers par les sudistes pendant la guerre de Sécession, ils décident de fuir à l'aide d'un ballon. Pris dans un ouragan, ils échouent sur une île déserte, qu'ils baptiseront l'île Lincoln.

l’ensemble de l’île est un ptéropode associant (chimère) le crâne d’un fauve, la mâchoire d’un squale à la queue d’un alligator.

Après avoir mené une exploration de l'île, ils s'y installent en colons et commencent à la civiliser. Une présence (c'est du capitaine Nemo qu'il s'agit) semble veiller sur eux et les aider dans toutes les circonstances difficiles, voire tragiques. Mais finalement, celui-ci est (définitivement, cette fois-ci), englouti avec l'île elle-même, entièrement détruite par une explosion volcanique...

 

 

1902 : l'apporteur d'affaire touche sa commission.

1902 : Le Récif Ernest-Legouvé (Voir le détail pages 112-114, Bruno Fuligni. 2014. Tour du Monde des Terres françaises oubliées. Editions du Trésor). « Le très oublié Ernest Legouvé*, poète, dramaturge et académicien de la Belle Epoque, n'a certes pas quitté le confort douillet de la Coupole pour aller annexer cet écueil des mers froides : au faîte de sa gloire éphémère, il a inspiré à un armateur éperdu d'admiration l'idée de donner son nom à un solide vaisseau d'acier ; et c'est le capitaine de ce navire qui, en 1902, très loin à l'est de la Nouvelle-Zélande, très loin au sud de la Polynésie (au sud des îles Tuamotu) , dans une portion du Pacifique Sud tout particulièrement dépourvue de terres fermes, signalera un mystérieux rocher auquel s'attachera le souvenir de son embarcation. Le récif mesurait environ 100 mètres de long et un autre récif avait été signalé à proximité (United States Hydrographic Office, Pacific Islands Pilotvol. 2, Washington, D.C., Government Printing Office, 1916 p. 56).  [La même année, dans l'Atlantique : le baleinier-barque « Kathleen » est coulé par un cachalot en mars, un grand cachalot blanc est tué par le harponneur aquinnah Amos Smalley à bord du Platina en juillet]. Cette découverte, hélas, s'est révélée aussi incertaine, traîtresse et labile que la notoriété du grand homme de lettres : à peine reportée sur les cartes marines, par 35° 12' de latitude Sud et 150° 35' de longitude Ouest, le récif Ernest-Legouvé disparaît de l'horizon. Le capitaine avait-il forcé sur la bouteille, au point de prendre un cachalot pour une terre ? Ou bien les flots déchainés, emportant l'arête supérieure, ont-ils eu raison du petit roc perdu ?... La disparition d'Ernest-Legouvé a ceci de troublant, et pour tout dire d'agaçant, que les coordonnées géographiques du récif coïncident à peu près avec l'ultime refuge du capitaine Nemo dans L'Île mystérieuse

Or, Ernest Legouvé connaissait et appréciait Jules Verne, qu'il encouragea dans ses tentatives pour entrer à l'Académie française. De sorte qu'on en viendrait volontiers à se demander si, avec la complicité d'un armateur et d'un capitaine, les géographes n'ont pas été tout simplement victimes d'un canular littéraire pour le moins magistral... » 

Le récif figure dans l'édition du National Geographic Atlas of the World de 2005... National Geographic Atlas of the World8e édition, 2005, Washington, D.C., National Geographic, plate 93.

 

 

4 juillet 1917.  Le Général Pershing et le colonel Stanton, à la tête des troupes américaines sur le sol français, rendent hommage à La Fayette sur la tombe de celui-ci, au cimetière Picpus à Paris. La célèbre formule "La Fayette, nous voilà" n'a été prononcée par aucun des deux officiers, mais purement et simplement inventée à cette occasion par un journaliste du Petit Parisien, Aristide Véran...

https://www.centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/qui-vraiment-dit-la-fayette-nous-voila

Entre le 13 juin 1917 et le 11 novembre 1918, plus de 1 million de soldats américains participeront au conflit sur le sol français, et près de 50 000 d'entre eux y mourront. 

 

 

Aujourd'hui, la robinetterie franco-américaine est toujours vaillante...  La légende prétend qu'au sein des troupes de La Fayette, il y aurait eu un soldat nommé "Robinette"*. C'était aussi le nom de jeune fille de la grand-mère de Joe Biden, qui était d'origine française. En hommage à celle-ci, c'est aussi le deuxième prénom du candidat démocrate à la Maison Blanche : Joseph Robinette Biden, Jr.

* Joe Biden reprend (très prudemment) cette légende à son compte. Il semble qu"elle ne soit pas historiquement fondée. En fait, les "Robinette" américains descendraient d'un ancêtre huguenot français, converti au quakerisme et qui s'est installé en Nouvelle Angleterre en 1682...

http://editionsampelos.com/lancetre-huguenot-de-joe-biden-le-vice-president-americain/  

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