LA CONVENTION RAMSAR : UN OUTIL POTENTIELLEMENT UTILE POUR DES NATURALISTES AMBITIEUX ET DETERMINES
Les zones humides holarctiques sont probablement des espaces dont la fonctionnalité sera décisive pour l'avenir de
l'humanité (voir 22 Janvier : Arctagaïa, la guerre du Nord). La mise en place de plans leur assurant une dynamique de développement spontané et un niveau croissant de naturalité peut être engagée
sans délai. Il existe déjà, depuis 40 ans, un outil
institutionnel pour celà. Les blocages anthropologiques à l'oeuvre depuis la deuxième moitié du 19ème siècle, qui ont fortement contrarié son usage jusqu'à présent, commencent à s'effriter. Des
initiatives audacieuses, conçues par des esprits résolus, ont désormais plus de chances de se concrétiser.
Les zones humides offrent une biodiversité unique, aux vertus biologiques, hydrologiques et économiques incomparables (elles sont notamment encore bien plus efficientes que les forêts dans la capture du CO2). Elles abritent de nombreuses espèces d'oiseaux, de plantes, d'insectes et de poissons, dont certaines sont menacées.
Alors qu'en France, 50% de ces sites ont disparu entre 1960 et 1990, la convention de Ramsar vise à lutter contre cette érosion, en assurant la conservation et l'utilisation durable des zones humides.
Alors que le Mexique ajoutait de nouveaux sites à la convention, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet annonçait le même jour le prochain lancement d'un appel à candidatures pour la création du premier parc national de zones humides français...
ET AU DELA, UN DRAGON VERT PLURICONTINENTAL, GROUILLANT DE VIE...