Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 08:09

Bouleversement climatique? Les eaux profondes de l'impensé collectif viennent se mêler aux eaux de surface...

Un article publié par le New-York Times, hier... Safina (Carl). 2020. Book review. Melville's Whale was a Warning we failed to heed. [La baleine de Melville était un avertissement dont nous n 'avons pas tenu compte]. New York Times, May 2nd 2020.

Carl Safina’s most recent book is “Becoming Wild: How Animal Cultures Raise Families, Create Beauty, and Achieve Peace.”

Yet Moby Dick is neither whale nor demon, but a white prop contrasting with the demonic Captain Ahab, the tormented tormentor, the malignant, abused abuser of authority and of men. Ahab’s bias is personal and color-based. A white whale becomes a blank pincushion for Ahab’s thrusting mania as Melville shades pages with his madness. Yet — and this was absolutely astonishing for its time — Moby Dick becomes the ultimate asserter of reason. In self-defense the whale delivers justice. And never dies.

Moby-Dick” is called a great American novel. Perhaps it’s the first great global novel. Melville broke through American myopia.

It’s no coincidence that Leviathan, the sperm whale, is Melville’s chosen vehicle. No other candidate qualifies. Ahab could have chased a fire-breathing dragon. But to face real quotidian madness we must have at stake real blood and real will on both sides. Only this creature — the largest with teeth on the planet — comes to us as quickened flesh and immortal metaphor, tangling us with our own pursuits, profane, bleeding, sacred, free. Only Leviathan could do it. Could win.

https://www.nytimes.com/2020/05/02/books/review/herman-melville-moby-dick.html?fbclid=IwAR2oabzF8NlVrZTUHYZr1XlL8FGDlEfquBn94dbmZMNsi37hXnI8qY8GPUM

https://www.nytimes.com/2020/05/02/books/review/herman-melville-moby-dick.html

LA DEUXIEME "FLOTTE DE PIERRE". La présente autodestruction de l'économie américaine évoque irrésistiblement la "Flotte de pierre", barrière constituée de navires cachalotiers attachés les uns aux autres et méthodiquement coulés à l'entrée du port de Charleston en décembre 1861 puis janvier 1862 l'opération était officiellement destinée à étouffer  la ville, principal port sudiste, et pousser ses habitants à la famine puis à la reddition. Considérée aussi bien par le Général Lee que par les chancelleries européennes comme "une expression avortée de malice et de vengeance, indigne d'une nation civilisée", l'opération fut un échec complet, les vents et la houle démantibulant les navires immergés à fleur d'eau... Elle semble être un rite sacrificiel impensé (à l'endroit des vaincus dans la première guerre du Pacifique contre les cachalots) et d'une forme de suicide dans un contexte historique particulier... Une foudroyante maladie auto-immune collective apparente, où en réalité, le système défensif s'emballe face à un ennemi invisible, et détruit l'organisme qu'il est censé protéger.

Et, pour mémoire, Heathcote Williams 2001...

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le retour du tigre en Europe: le blog d'Alain Sennepin
  • : Les tigres et autres grands félins sauvages ont vécu en Europe pendant la période historique.Leur retour prochain est une nécessité politique et civilisationnelle.
  • Contact

Recherche

Liens