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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 14:13
Renaud Audet et Frédérique Orquera, de l'Association Trigonométrie, ont fait passer en début d'année l'info suivante d'après le témoignage de Bérangère et Patrice Correia, membres de l'association Sundari Wildlife Project.
Le parc national de Bardia, au Sud - Ouest du Népal, est un site naturel d'une richesse exceptionnelle. Cette zone de 968 km2 est le seul endroit au monde où l'on peut observer ensemble:
tigres, léopards, éléphants, rhinocéros indiens, dauphins d'eau douce, crocodiles des marais et gavials, pour ne citer que les espèces les plus emblématiques.
Ce joyau naturel, confronté à une recrudescence du braconnage, traverse actuellement une période particulièrement critique, et l'administration locale fait tout pour dissimuler la gravité de la situation.
Rhinocéros unicornes et tigres du parc sont aujourd'hui au seuil de l'extinction.
De la centaine de rhinocéros présents sur place il y a quelques années, il ne resterait que 21 individus, selon un dernier comptage, lui même probablement surévalué.
Le dernier résultat du recensement des tigres n'a même pas été officiellement annoncé. Dans le contexte actuel, il est envisageable qu'il ne reste plus aucun tigre à Bardia.
Nombre d'employés ferment les yeux sur les exactions commises (en Avril dernier, un jeune homme, témoin malheureux du braconnage d'un rhinocéros, avait même été assassiné).
Nombre de fonctionnaires touchent des salaires exorbitants, financés en grande partie par des donations en provenance de l'étranger) et considèrent le parc comme leur petite entreprise.
Lorsqu'un membre du parc, arrivé très tardivement sur les lieux malgré les appels pressants des défenseurs de la faune, repousse, à l'aude d'un éléphant domestique, le corps sans vie d'un rhino écorné sur la berge, ses collègues s'esclaffent...
Au cours des mois d'Avril et Mai 2008, les autorités du parc et l'armée font tout pour décourager les investigations des associations de défense de la faune jusqu'à des menaces très graves, les guides de jungle étant les premiers visés.Le 10 Mai 2008, quatre soldats sont arrêtés à Bardia, en possession d'une corne de rhinocéros et de dix kilogrammes d'os de tigres...


Commentaire personnel : ceci n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres de la dégradation de la situation des tigres sauvages en Asie du Sud :
En Inde méridionale,  le 30 décembre dernier, 15 000 personnes ont protesté contre la création d'une réserve à tigres, à l'issue de conflits historiques complexes opposant autorités et populations locales,.
Il reste certainement moins de 50 tigres dans les mangroves de la partie indienne du delta du Gange, alors que les chiffres officiels sont de 274 (source: P.S. Bindra, Not the year of the tiger, 1er Janvier,  sur Indianjungles.com, accessible  à partir du site 4 continents pour les tigres (partenaires).
Entre le 20 et le 27 Janvier 2009, 2 femmes ont été piétinées par des éléphants et un homme a été tué par des tigres dans des zones de l'île de Sumatra où la forêt venait d'être dévastée.
Ceci montre une nouvelle fois l'urgence de la réimplantation, en Europe, Russie occidentale et méridionale incluse, d'une mosaïque digne de ce nom de grands mammifères quadrupèdes prédateurs.
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 09:08

« 4 continents pour les tigres »

L’Europe d’abord en 2009

(consulter le site Avenir Tigres)


En août 2007, j’éditais « 4 continents pour les tigres ».

J’avais cherché ainsi à promouvoir un redéploiement global de la distribution des tigres dans le monde, par des plans de réensauvagement ciblés d’animaux captifs dans des espaces naturels préparés à les accueillir.


Aujourd’hui, il s’agit de passer à une initiative concrète sur le terrain.

En préparation à celle – ci, le sujet doit être précisé et affiné.

Dans ce but, depuis le début de l’année 2009, j’ai réorganisé quelque peu le site, autour d’un document concernant plus spécifiquement l’Europe, son histoire et ses perspectives, en lien avec ceux, grands félins notamment, qui furent historiquement des représentants importants de sa faune de grands prédateurs.


La nouvelle présentation du site doit donc être comprise comme suit :


  1. « Qui est vraiment le tigre » (réalisé en décembre 2007), est en position initiale, inchangée.


Les documents 2 à 6 gravitent autour de la question européenne.


  1. « Ressusciter les tigres occidentaux » (réalisé en Août 2007), devient une simple introduction au document « Europe et grands félins ».

Une première actualisation de ce texte avait été publié dans la lettre de la SECAS 52 (Janvier 2008) sous le titre : « un tigre européen oublié ».

Une deuxième actualisation verra prochainement le jour sur ce blog.


  1. « Europe et grands félins " constitue désormais le véritable corps du sujet du site. Rédigé en Décembre 2008 (dernière modification en février 2009, le dossier sera régulièrement actualisé), il est, de fait, un important prolégomène à une initiative concrète sur l’Europe et sa grande faune, sous tendue par une démarche à caractère politique au sens plein du mot.

L’Europe est en effet un véritable carrefour des faunes africaine et asiatique : ainsi, le chacal afrasien est toujours présent dans les balkans. 

Des observations concernant la présence de la hyène striée dans des gorges de la chaîne des Rhodopes ont même été répertoriées en 2002. Une hyène svait été retrouvée morte sur une route traversant cette zone, qui longe la frontière bulgaro - grecque.  Mais il s'agissait peut - être d'un individu échappé d'un cirque ambulant qui avait passé dans la région deux semaines auparavant...

Le renard roux, fréquent non seulement en Eurasie ( Grande-Bretagne et Japon inclus), en Amérique du Nord et même en Australie où il a été introduit, vit aussi dans certaines régions sahariennes… Le seul continent qu’il n’ait pas au moins partiellement colonisé est l’Amérique du Sud.

Dans l’antiquité, le lion avait une distribution semblable à celle du chacal aujourd’hui. Il n’est même pas exclu qu’en outre, le lion « de Barbarie » (Afrique du Nord) ait occupé certaines régions d’Italie, d’Espagne et de France méridionale, impliquant dans cette hypothèse la présence de deux types de lions distincts sur le territoire européen.

Historiquement, l’Europe a hébergé jusqu’à 15 espèces de grands mammifères prédateurs terrestres.


  1. « Avenir des tigres captifs », rédigé en Avril 2008, devient une première annexe à « Europe et grands félins ». On peut en retrouver l’essentiel dans la Lettre de la SECAS 55 (Novembre 2008) sous le titre : « Etats – Unis, Europe, Russie et leurs grands félins captifs : la croisée des chemins ».


  1. « Le syndrome du félin géant », rédigé en août 2008, constitue la deuxième annexe à « Europe et grands félins ». Il précise et détaille un caractère essentiel de la relation au grand prédateur : la dimension spirituelle.

Certains aspects essentiels de ce texte seront actualisés sur ce blog dans « Comment sortir du syndrome de Bruno ».


Les pages qui suivent avaient toutes été éditées en Août 2007.


  1. « Sibérie… » devient une « page carrefour », à la fois conclusion pour l’Europe et introduction pour l’Amérique.


7 et 8 présentent les possibilités de redéploiement des tigres sur des terres où ils n’ont pas été officiellement répertoriés lors de la période historique.


« Amérique… » exprime le potentiel très important de ce continent, disposant (aux USA notamment) à la fois des plus fortes populations d’animaux captifs, d’immenses espaces encore largement préservés, des organisations de défense de l’espèce les plus puissantes au monde, et même, désormais, d’un président, Barack Obama, beaucoup plus attentif que ses prédécesseurs à la condition animale.

« Avenir des tigres captifs » concerne ce continent au moins autant que l’Europe et la Russie.


« Afrique : des terres australes accueillantes » évoque notamment l’expérience de sauvegarde de la souche des tigres de Chine du Sud par le transfert d’un couple dans la vallée du Laohu en Afrique du Sud initié par Li Quan, en vue d’un futur réensauvagement des prochaines générations.

Aujourd’hui (début 2009), du fait de cette initiative, 15% de la population totale (captive + sauvage) de tigres de Chine du Sud vit dans la vallée de Laohu !


9 et 10. L’Inde, dernier territoire au monde à peut – être compter plus de 1000 individus sauvages sur son sol, et la Chine, qui fut le paradis de l’espèce aux temps préhistoriques (en tant que carrefour de la Sibérie et du Sunda) ferment la marche des pages thématiques du site.

Des données actualisées sur la Chine ont été par ailleurs publiées dans les numéros 53 (Avril 2008) et 54 (Juillet 2008) de la lettre de la SECAS.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 09:02

LE TIGRE EN EUROPE

DEMAIN, UN JUSTE RETOUR


Ce blog rend compte d’une action politique et civilisationnelle, en tant que

support à un projet politique européen global, axé sur une refonte complète de l’occupation du territoire destiné à l’établissement d’un partage équilibré entre dynamique naturelle et activités humaines.

Cette révolution paysagère en entraîne une autre, celle des relations entre communautés humaines et faune sauvage, grands prédateurs inclus.

A ce titre, le blog fonctionne en lien avec le site « 4 continents pour les tigres », qu’il précise et complète au besoin.


Le premier texte, qui précède immédiatement celui - ci, explique et précise les derniers remaniements du site :

« 4 continents pour les tigres » : l’Europe d’abord en 2009 .

 

Par la suite, en plus d’un point régulier sur l’évolution du projet, l’actualité des grands prédateurs, etc…, seront édités des textes sur les thèmes suivants :


Histoire européenne depuis 150 ans et grands prédateurs :

                                                  chronique d’un drame familial.

L’Europe détruit tout ce qui fait les fondements de sa culture. Elle « assassine ses proches » (annihilation des milieux naturels, extermination de la grande faune sauvage, destruction des cultures pastorales) puis « se suicide » (guerre civile 1914 – 1945, destruction des sociétés agraires traditionnelles, abîme consumériste).

 

 

 

 

Civilisation européenne :

comment sortir du « syndrome de Bruno ».

Une importante rétrocession de territoires à la Nature est indispensable à l’établissement de relations harmonieuses entre communautés humaines et

celle – ci sur le sol européen.

Celle – ci ne peut s’effectuer que si l’Europe reprend conscience de ce que fut vraiment sa culture originelle et ce qu’ elle impliquait.

Sans ce puissant effort réformateur, aucune posture de façade ne permettra de nouvelles relations entre communautés humaines apaisées et Nature restaurée .

Le fait suivant est de ce point de vue tout à fait révélateur.

En 2007 en Allemagne, les autorités ont, après bien des tergiversations, finalement décidé l’abattage du premier ours présent à l’état sauvage dans ce pays depuis plus de 160 ans, (baptisé « Bruno »).

Le discours compassionnel dominant à l’endroit des animaux sauvages n’a servi à rien  : il n’y a tout simplement pas de place pour un grand prédateur sauvage dans un pays moderne, les hommes ayant investi tout l’espace, et n’en voulant pas près de chez eux.

Les gens « aiment » les loups et les ours, mais à condition de ne jamais les voir, si ce n’est à la télévision où derrière des barreaux .

Jean Saint – Josse, candidat aux élections présidentielles en France en 2002 pour le compte du parti des chasseurs (Chasse Pêche Nature et Traditions) avait su au moins éviter cette hypocrisie en déclarant : « Les animaux doivent rester à leur place, sur le territoire, c’est l’homme » (sous – entendu : qui est prioritaire).

Le conflit de représentation est encore plus explicite chez le géographe Xavier de Planhol. Celui – ci décrit la conquête du monde par l’homme comme une véritable guerre d’extermination parfaitement légitime à l’encontre des grands animaux sauvages, et dont l’issue fut longtemps indécise (selon lui en tout cas). Il conclut son article, publié dans « L’Histoire » 338 de Janvier 2009, en ces termes, qui parlent d’eux – mêmes :

«Jamais l’animal sauvage n’acceptera le partage de la Terre. Et l’homme devra, sans défaillance, non seulement monter la garde aux frontières de l’espace qu’il s’est réservé, mais au cœur de celui – ci, veiller sans relâche, et tuer sans pitié. »


Un nouveau portrait du tigre européen

(officiellement disparu depuis le siècle dernier) à la lumière de données actualisées .


Ce que fut le Monde du tigre européen

(environnement floristique, faunistique et humain) :

un trésor d’une richesse qui défie l’imagination




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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 09:01

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  • : Le retour du tigre en Europe: le blog d'Alain Sennepin
  • : Les tigres et autres grands félins sauvages ont vécu en Europe pendant la période historique.Leur retour prochain est une nécessité politique et civilisationnelle.
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