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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 15:30

Annonce. Le 2 Novembre prochain, le documentaire "White Whales Hunting Salmon" (Baleines blanches belougas chassant à la pêche au saumon) sera présentée à l'occasion de la 9ème conférence internationale sur les mammifères marins de la zone holarctique (Eurasie et Amérique septentrionales). Le film a été réalisé par Roman Belikov, chercheur de l'Institut d'exploration océanique de l'Académie des Sciences russe, et membre du Conseil sur les mammifères marins. R. Belikov est parvenu a filmer cette chasse collective depuis un hélicoptère, lors de son expédition dans l'estuaire d'Anadyr, en Chukotka, le mois dernier.

La Conférence se tiendra à Astrakhan du 31 octobre au 5 novembre.

http://3438083.wixsite.com/mmh2016

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 06:10

TIGROLOGUES ET TIGRIERS. Les 4 cultures chinoises en évolution et les fermes à tigres comme points d'étape.

Depuis le début de cette semaine, je rends compte sur ce blog de l'isolement de la Chine sur la question des "fermes à tigres", à la réunion internationale de la CITES, suite logique à :

la fermeture du Tiger Temple thaïlandais en juin dernier, d'une part (voir les infos les plus récentes sur le sujet dans le Bangkok Post de ce jour : Piyarach Chongcharoen : "Abbott dreams of reopening his tiger zoo".)

http://www.bangkokpost.com/news/general/1105713/abbot-dreams-of-reopening-his-tiger-zoo

l'annonce du Laos, la semaine dernière, de fermer, à terme, ses propres "centres de reproduction", d'autre part. Il est clair pour tous, y compris pour l'auteur de ces lignes, que ces établissements contribuent au commerce des produits issus de l'animal, et jouent un rôle négatif pour sa conservation. Mais toute réalité est à la fois complexe et mouvante. Voir par exemple ce qu'en disait la responsable d'AsiaCats à l'UICN Kirsten Conrad en 2010 (et dont l'opinion fondée sur une expérience certaine est resté la même pour l'essentiel depuis lors) :

https://news.mongabay.com/2010/11/would-legalizing-the-trade-in-tiger-parts-save-the-tiger/

Les élevages de tigres en batterie / tigres de boucherie doivent être considérés comme un point nodal provisoire dans l'évolution des cultures présentes sur l'espace chinois depuis des millénaires. Et je renvoie ici à mes articles circonstanciés publiés dans la Lettre de la SECAS en 2008 : L'Empire du million de tigres. N° 54 (été), page 26 ; Au Royaume du tigre...en batterie.N° 53 (printemps), pages 19 à 21.

J'avais lourdement insisté, à cette époque, sur la dimension culturelle de la question, alors même que ces établissements constituaient, à cette époque, un péril mortel pour le grand félin, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

La Chine a intégré la pensée moderne à travers le maoïsme. Celui - ci, des années 50 à la fin des années 70, a promu, pratiqué et revendiqué une guerre d'extermination contre la Nature sauvage. Dans ce cadre, les tigres étaient considérés comme de la vermine, à éradiquer en toute priorité. Voir par exemple, la guerre contre "les bandits à quatre pattes" dans le Hunan, et les conséquences de celles - ci : les tigres subissent de plein fouet la destruction de leurs territoires et de leurs proies (en particulier les sangliers qui sont exterminés par dizaines de milliers).Traqués par des équipes de chasseurs, ils se défendent résolument avec l'énergie du désespoir, semant la terreur dans une centaine de villages (un seul tigre tue 32 personnes en 1952), et même dans la ville de Changcha. Ils finissent par être totalement éradiqués dans les années 60. Cet épisode de folie collective (1952 - 1963) se solde, pour le seul Hunan, par la mort d'au moins 817 tigres, presque 2000 villageois, et des dizaines de milliers d'animaux domestiques tels que chiens, cochons, vaches et chevaux.

Mo, Yabai (2008-03-27). "百虎围村50年前的人虎大战". 法制周报

http://news.ifeng.com/history/zhongguoxiandaishi/detail_2011_01/01/3856099_0.shtml

A partir des années 80, les représentations et sensibilités évoluent peu à peu. Dans un premier temps (dernières décennies du XXème siècle et début du XXIème), la destruction des espaces sauvages et de ses habitants reste considérée comme une nécessité pour le développement du pays, mais la haine fanatique de l'époque maoïste n'est plus à l'ordre du jour. Le statut des tigres évolue alors dans les esprits. Considérés comme éradiqués POUR TOUJOURS à l'état sauvage, on juge alors qu'ils deviennent utiles au pays dans le cadre des "fermes à tigres".

De plus, les Chinois pensent contribuer à la préservation de l'espèce à travers l'élevage de ces individus captifs, sur les mêmes bases que ce que l'on pensait sur le sujet en Occident au moins jusque dans les années 60 du siècle dernier, et parfois beaucoup plus tard... C'est notamment le cas pour les tigres de l'Amour, en déclin dramatique sur l'ensemble du bassin dans les années 90 du siècle dernier. L'animal semble irrémédiablement condamné, et un centre de reproduction ouvre alors à Harbin (Nord -Est du pays) en 1996, hébergeant 24 individus (12 mâles et 12 femelles).

Depuis l'an dernier, sous l'indéniable et bénéfique influence russe d'une part, le constat de succès de l'Inde et de petits états himalayens dans leur politique de préservation d'autre part, le gouvernement Chinois s'est engagé dans un nouvel infléchissement politique vis - à - vis de la Nature Sauvage en général, et du Tigre, fondement de sa culture millénaire, en particulier.

CONSTAT DE SITUATION. Aujourd'hui, les tigres des fermes (en Chine et dans d'autres pays asiatiques) sont officiellement 8000, les tigres sauvages asiatiques étant présentés comme deux fois moins nombreux. Ceci n'est qu'un affichage, ne tenant pas le moindre compte des réalités de la mondialisation. En effet, à ce jour, les tigres captifs se comptent par CENTAINES DE MILLIERS, la plupart n'étant ni dans des "centres de reproduction", des parcs zoologiques, des ranchs ou des cirques, mais chez des particuliers dans le monde entier, les plus nombreux étant en Thaïlande, et dans une moindre mesure, d'autres pays du sud - est asiatique, où ils "améliorent l'ordinaire", d'une part, et aux Etats - Unis d'Amérique d'autre part.

Les "fermes" chinoises étaient 17 au début du siècle. Elles sont 200 aujourd'hui. Celle de Guilin, en Chine du Sud, comptait près d'un millier de tigres il y a 10 ans, et plus de 1800 aujourd'hui, soit le double. Elle participe à plein au trafic international des produits issus du tigre, impliquant les diasporas chinoises et leurs relais locaux, dans le monde entier. Hébergeant aussi d'autres animaux, dont des ours exploités pour leur bile, elle incarne parfaitement tout ce qui est dénoncé par les ONG de protection de l'environnement et du bien être animal. A l'inverse, celle de Harbin, mentionnée plus haut, hébergeait 800 individus il y a 10 ans. Elle en compte un millier aujourd'hui, et sa population est stabilisée. Elle ne menace en rien les tigres chinois sauvages de l'Amour, qui n'étaient plus qu' une dizaine dans la région il y a quinze ans, et ont, multiplié, depuis lors, leurs effectifs par quatre, avec des perspectives à la hausse continue pour les prochaines années et décennies.

Les tigres sauvages (plusieurs milliers), qui ne sont plus en déclin depuis la deuxième moitié des années 2000, ont des effectifs et une distribution très imprécisément et partiellement connus. Leur répartition asiatique les situe parfois dans des zones où ils n'existent plus, et à l'inverse, les exclut d'espaces où ils sont encore discrètements présents. Qui plus est, la pratique de la "chasse en boîte" des grands félins, presque aussi destructrice que celle des fermes à tigre, répandue au moins sur quatre continents (je ne dispose pas d'informations en ce sens concernant l'Australie), a fini par générer l'existence de populations "marronnes" en Afrique australe. Des témoignages dignes de foi évoquent même la présence de certains individus en Amazonie (colombienne à tout le moins) probablement relâchés discrètement par un propriétaire dans l'embarras (la Colombie abrite aussi une centaine d'hippopotames sauvages, descendants des pensionnaires de l'hacienda de Pablo Escobar), et la liste n'est certainement pas exhaustive...

REALITE HISTORIQUE ET PROSPECTIVE : LES 4 CULTURES CHINOISES.

Le climax du tigre Chinois au Pleistocène supérieur. L'animal est présent sur l'ensemble correspondant au territoire de la Chine actuelle. Des CENTAINES DE MILLIERS d'individus s'épanouissent dans les deltas du Fleuve Bleu et du Fleuve Jaune, dans les immenses forêts tropicales du Sud et du Centre (où ils côtoient éléphants, rhinocéros et tapirs), dans les gigantesques forêts mixtes du Nord Est, dans les steppes arborées et persillées de lacs du Nord Ouest, et dans les montagnes du Sud Ouest. On peut alors, sur cet espace, distinguer pas moins de cinq variétés géographiques, chacune d'entre elles jouissant d'une grande richesse génétique, permettant l'apparition fréquente d'individus puis de groupes familiaux de volume, coloris et comportement hors norme.

La construction de l'espace socioculturel chinois.

1. Le noyau communautaire originel de la civilisation chinoise se situe au Sud - Est du territoire actuel du pays (qui abritait aussi, notamment le "tigre de Chine du Sud"). Son influence est fondamentale dans l'orientation culturelle, sociale et politique de la civilisation du Sud - Est asiatique. C'est dans cet espace culturel que prospère a ferme géante de Guilin. Un plan de réintroduction du tigre de Chine du Sud, élaboré depuis des années à partir de la station de Lao - Hu en Afrique du Sud, est à l'ordre du jour pour les prochaines années (voir les détails sur le site "Save China's Tigers"). Aujourd'hui, le tigre de Chine du Sud, officiellement disparu, survit, en fait, dans les forêts d'altitude du centre du pays ("La Cordillère des frênes" qui s'étend sur 1700km dans le Sichuan), de façon tout aussi élusive que le fait le tigre de Java dans les montagnes du centre de l'île indonésienne...

2. Le Nord - Est subit les influences sibérienne, mandchoue, et mongole. C'est aussi l'habitat historique du grand tigre du bassin de l'Amour (en continuum avec le Sud - Est de la Russie et le Nord - Est de la péninsule coréenne). C'est là que se trouve la ferme géante de Harbin.

3. Le Sud - Ouest correspond au Tibet historique. C'est là que, depuis la préhistoire, s'exprime à plein la science des "tigrologues" de la pharmacopée traditionnelle tibétaine ( à distinguer des "tigriers" plus frustes du Sud - Est...). Cet espace entre progressivement sous le contrôle institutionnel de l'Empire Chinois à partir du XIVème siècle. Il constitue la source des traités de Tigrologie, élaborés du XVIème siècle (Che Ki Ju), aux années 80 du siècle dernier (Li Quan, communication personnelle du 23 juin 2007). Le plus grand centre de médecine traditionnelle tibétaine verra le jour en 2018 en Bouriatie (Sibérie orientale), région russe influencée culturellement par la Mongolie et "son" bouddhisme tibétain... Les tigres de cette région himalayenne sont en continuum avec ceux de l'Inde du Nord, du Népal, du Bhoutan, et de la Birmanie du Nord - Est. Ils subissent, encore aujourd'hui, une forte pression de braconnage liée au commerce international, et ce en l'absence de toute ferme à tigres d'envergure significative. Les prochaines années seront décisives pour les tigres himalayens, notamment au niveau de la coopération annoncée entre indiens (abritant la majorité de cette population féline montagnarde),birmans et chinois (qui comptent désormais, les uns comme les autres, redynamiser la présence tigréenne dans leurs espaces himalayens respectifs).

4. Le Nord - Ouest représente la civilisation d'Asie centrale (culture kazakhe à l'Ouest, mongole à l'Est). Elle passe sous influence chinoise au XVIIIème siècle, à l'instigation d'un empereur mandchou fortement nourri de culture mongole. Le tigre a officiellement disparu de la région depuis plus d'un siècle. La reconstitution progressive d'une population de ces animaux dans le Sud - Est du Kazakhstan à partir de la deuxième moitié des années 2020 sera peut - être le point de départ pour un "complexe tigréen altaïque" ultérieur, impliquant Kazakhstan, Russie, Chine et Mongolie, à l'exemple des complexes "himalayen" et " Amourien"...

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 15:50

La Chine se retrouve isolée sur la question des fermes à tigres, lors de la réunion de la CITES. The Times of India, ce jour. Seema Sharma. "Barring China, other countries of CITES unanimous on curbing tiger farming for trade."

http://timesofindia.indiatimes.com/home/environment/flora-fauna/Barring-China-other-member-countries-of-CITES-unanimous-on-curbing-tiger-farming-for-trade/articleshow/54697097.cms

ACTUALISATION : Article additionnel du même auteur le 6 octobre.

http://timesofindia.indiatimes.com/city/dehradun/Barring-China-other-countries-at-wildlife-convention-in-Joburg-unanimous-on-curbing-tiger-farming-for-trade/articleshow/54703418.cms

Position de spécialistes de l'Uttarakhand (Etat himalayen d'Inde du Nord). Leur point de vue est tout à fait intéressant du fait des réalités auxquelles ils sont confrontés dans leur secteur géographique (comme nous le verrons dans deux jours, le 8 octobre).

Wildlife experts from Uttarakhand who attended the seventeenth conference of the Parties (CoP) to the Convention on International Trade in Endangered Species(CITES) which was held last month at Johannesburg, South Africa said that India, Nepal, USA and the European Union were among the nations that overruled a proposal from China to not end tiger farming. At the conference, experts added that China's was the sole voice that was not in favour of tiger farms being controlled. The other countries agreed to put the facilities which keep and breed tigers and other Asian cats for commercial purposes under greater scrutiny agreeing that such farms were contributing to the further dwindling of the big cat population.

Avinash Basker, senior member of the Wildlife Protection Society of India (WPSI) who was present at the convention told TOI that "the fact that there was no support for the Chinese proposal is a really encouraging sign." The thumbs down to the suggestion that tiger farms should continue shows that almost all parties are convinced that the breeding of tigers for their parts and derivatives is a serious conservation threat to wild tigers," he said.

According to estimates, there are less than 4,000 wild tigers remaining in Asia where bulk of the big cat population is concentrated. What is further worrying is that tigers have dwindled considerably in the range states where they were earlier found and have been reported nearly extinct in some places. Most experts concur that the conservation of wild tigers requires action to end all trade in tiger parts and derivatives, and reduce and eventually eliminate demand for these products.

Particularly heartening for delegates at the convention was the announcement by the delegation from Laos, which borders China, on their government's intention to work with technical experts to phase out tiger farms. "Laos is the first of the tiger-farming countries to declare their intention to finally implement the decision to stop tiger breeding for trade," said Basker. There was also support in principle for a proposal from India asking countries which make seizures of tiger skins to share photos of these with range states, to facilitate investigations into the origin of the skins.

Tito Joseph, program manager of WPSI, added that the decisions taken at the CITES conference will renew the efforts to improve legislation and enforcement to end the trade in tiger parts. However, he added that talk has to accompany action. "Laos is home to transnational organized criminal networks that are exploiting weak legislation and enforcement. A significant investment of political and financial commitment to root out corruption and complacency is essential to turn words in to action."

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 16:12
LE CHAT DE PALLAS

En plus des clichés nocturnes de l'animal, certains ont pu être réalisés en phase diurne.

Une zone de l'Altaï russe (Sibérie du Sud - Ouest) va être spécialement dédiée à l'étude et la protection de l'un des félins les plus élusifs, le chat manul, pour la première fois au monde. Il s'agit du Sailyugemsky Nature Park, situé au Nord du carrefour frontalier "des quatre Altaïs" : russe au Nord, Kazakh à l'ouest, Mongol à l'Est, Chinois au Sud. The Siberian Times, ce jour. Olga Gertcyk. "Pallas' cats to get their own "palace" in siberian mountains."

http://siberiantimes.com/ecology/casestudy/news/n0758-pallass-cats-to-get-their-own-palace-in-siberian-mountains/

A la fin de l'article, film vidéo de 5 chatons manuls de Mongolie, réalisée par le Dr Bariushaa Munkhtsog. Les jeunes animaux évoquent des marmottes dans leur façon de se parler et de se déplacer...

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:56
UNE EPINEUSE QUESTION. 1.

Aperçu des saisies de l'US Fish & Wildlife Service du Colorado.

Ceci est la simple transcription de l'opinion majoritaire au sein des organisations de protection des animaux sauvages. Elle ne correspond pas nécessairement, sur plusieurs points importants, à l'analyse de l'auteur de ces lignes, qui donnera bientôt son approche personnelle sur le sujet.

Fermes à tigres et commerce illégal des produits issus des félins. Ce que dit le National Geographic.

Lors de la réunion de la CITES à la fin du mois dernier à Johannesbourg, l'accent a été mis, une fois de plus, sur le lien entre les fermes à tigres, le commerce illégal des produits issus des félins, et l'augmentation du braconnage.

Ces "fermes" sont officiellement présentes dans quatre pays : la Chine, la Thaïlande, le Vietnam et le Laos. Elles hébergent 8000 tigres captifs destinés à finir en pièces détachées (soit deux fois la population vivant à l'état sauvage en Asie). La Chine seule possède 200 "fermes", hébergeant 6000 tigres. Les organisations de protection de la Faune sauvage demandent la fermeture de ces établissements, car, selon elles, l'activité de ceux - ci stimulent le commerce illégal, le braconnage, et fragilise l'espèce. Le Laos a répondu positivement à leur demande, et va s'engager dans cette direction.

En Chine, l'administration a choisi récemment d'assouplir le moratoire sur le commerce des produits issus de ces établissements, en autorisant la vente des peaux des tigres et des léopards d'élevage.

Depuis le début du siècle, les saisies de produits issus du tigre et faisant l'objet d'un commerce illégal, sont en augmentation constante. 30% de ces prises proviennent désormais de ces établissements, contre 2% en l'an 2000. National Geographic, le 29 septembre dernier. Rachael Bale. "The worls is finally getting serious about tiger farms."

http://news.nationalgeographic.com/2016/09/wildlife-watch-tiger-farms-cites-protections/

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 09:49

LA CHINE DU NORD VA FACILITER L'EPANOUISSEMENT DE SES TIGRES ET LEOPARDS. Les autorités de la province de Jilin envisagent, dans ce but, la création d'un vaste Parc National (9654 km2) permettant la connection de 3 réserves existantes. A la fin du XIXème siècle, les tigres du Bassin de l'Amour (Russie du Sud - Est, Chine du Nord - Est, Corée du Nord) étaient environ 3000. Ils sont aujourd'hui environ 600. Les Russes, "sur leur propre sol", espèrent en compter plus de 700 individus en 2022 (contre 560 aujourd'hui), et la présente initiative devrait aussi permettre d'étoffer les effectifs en Chine septentrionale. Voir l'article détaillé et illustré dans Mongabay, 22 septembre dernier. Wang Yan. "China considers a huge national park for Amur tigers and leopards."

https://news.mongabay.com/2016/09/china-proposes-a-huge-national-park-for-amur-tigers-and-leopards/

Les actuels efforts russo - chinois devraient, en outre, par un processus naturel de capillarité géographique, permettre une hausse des effectifs nord - coréens, et peut - être même une réapparition de l'animal en Mongolie du Nord Est.

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 15:39

Quelques mois avant l'ouverture de l'Année de l'Ecologie et des Espaces Protégés en Russie, le Président Vladimir Poutine s'est adressé aux participants de la Journée du Tigre à Vladivostok, dans un discours au contenu explicite et sans équivoque. Amur Tiger Centre, ce jour.

http://amur-tiger.ru/ru/press_center/news/631/

Cette année, la manifestation a pris une ampleur inédite, dans tout le pays. Amur Tiger centre, hier.

http://amur-tiger.ru/ru/press_center/news/630/

WWF Russie, hier.

День тигра объединил жителей и гостей Дальнего Востока России

Le Président Poutine a, par ailleurs, toujours indiqué explicitement, et depuis de nombreuses années, qu'il n'était pas chasseur (on entend beaucoup de contre - vérités, voire d'idioties, à ce sujet). Ceci à à la simple adresse de ceux qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, un cerveau pour comprendre... A la veille du premier anniversaire de l'intervention russe en Syrie, les sénateurs républicains John Mc Cain et Lindsay Graham ont salué les menaces du Département d'Etat de rompre l'accord de coopération stratégique avec Moscou, pronostiquant que "Poutine allait annuler sa chasse à l'ours et se précipiter au Kremlin". Sputnik France, ce jour.

https://fr.sputniknews.com/international/201609291027977854-kerry-poutine-mccain/

Attention à l'abus d'alcool (et la prise de son cas pour une généralité), même si on a une tête de bois...

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 07:17

Face à la persistance du braconnage, la cellule spéciale sur le tigre, inaugurée en 2007 et rapidement devenue une coquille vide non fonctionnelle, est réactivée sur de nouvelles bases. The Times of India, ce jour. Vijay Pinjarkar. "After 9 years state tiger cell to meet."

http://timesofindia.indiatimes.com/city/nagpur/After-9-years-state-tiger-cell-to-meet/articleshow/54553454.cms

After remaining in deep slumber for over nine years, the forest department seems to have woken up and has convened state tiger cell meeting on October 1. The last meeting of the cell was held on February 14, 2007. Interestingly, as per the GR issued in 2002, state tiger cell meetings should be held once in six months. Incumbent state DGP is the chairman of state cell, while APCCF (wildlife) is the member-secretary.
The present state DGP Satish Mathur and APCCF (wildlife) N Rambabu will chair the meeting.

This is the 7th meeting of the state-level cell to be held at Van Sabhagruha, Seminary Hills. In the last nine years, there may be at least a dozen chief wildlife wardens and PCCFs who have retired without convening a single meeting. "This only shows how defunct these tiger cells have become. Even the regional cell meeting, which should be held every three months, has not been convened for the last four years," said a section of the cell members.

The members also pointed out that during the intervening period, large-scale tiger poaching by organized gang of Baheliyas was busted by the forest and police departments. At least 25 tigers are feared to be poached in 2012-13 in the region. Notorious tiger poacher Kuttu Pardhi also escaped from Bhandara police custody and iconic tiger Jai also went missing. It is here where tiger cells can play a crucial role by sharing intelligence, the members said.

Interestingly, the ensuing meeting is going to review actions taken on the decisions taken in the 6th meeting. A presentation on wildlife crime will be given by regional deputy director of Wildlife Crime Control Bureau (WCCB), Mumbai.

The meeting will also review working of the regional and district tiger cells in Nagpur and Amravati revenue divisions. The DGP will also review poaching cases reported in last three years.

Wildlife conservationists hope that the 7th meeting doesn't turn out to be just a tea session. Though several decisions like setting up of secret fund and cyber cells in tiger reserves have been taken, tigers continue to be targeted in the region. The forest department has arrested 42 local and organized tiger poachers but 35 hard-core poachers are still at large.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 15:32
REVELATEUR CULTUREL

Lors de la journée du tigre, hier, à Vladivostok, ont été célébrés et récompensés les "Héros du Tigre" pour leur contribution à la prospérité de l'animal dans le sud de l'extrême orient russe. Ce fut le cas, en particulier, de Youri Darman, responsable de la branche Amour du WWF Russie. WWF Russie, ce jour.

«Тигриные герои» получили награды на Дне тигра

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 09:06

LA PROBLEMATIQUE ARTIFICIELLE DE COMPATIBILITE GENETIQUE ENTRE GROUPES DE TERRITOIRES DISTINCTS, REFAIT SURFACE.

Le projet de réintroduction de tigres dans les collines de Mukundra (Kota) pour décongestionner Ranthambore suscite cette bien inutile réémergence... Ce qui suit n'engage que son auteur...

Director of the Wildlife Institute of India (WII) Dr B V Mathur while turning down the state forest department proposal for shifting of a semi-adult tiger from Ranthambore to Sariska had emphasized that "to build up population of tigers to a sustainable level, it would be worth to translocate an adult male that is genetically distinct from the Sariska population instead of the sub adult as this age class is already represented in Sariska." He said it is important that genetic configuration of tiger should be given priority for future translocation. The WII stand that Indian tigers have five distinctly featured population groups in the Indian sub-continent. Their interbreeding has not been recorded so far. No comparative homogeneity or divergence of these population groups has been examined at the genetic level. In the absence of any detailed genomic studies of each of these geographically separated groups, it is not possible to evolve a robust conservation strategy for future of these separated populations.

TNN, ce jour.

Joychen Joseph. "Tiger relocation debate reaches critical stage."

http://timesofindia.indiatimes.com/city/jaipur/Tiger-relocation-debate-reaches-critical-stage/articleshow/54516375.cms

"Reintroduce big cats in Mukundra Hills Reserve."

http://timesofindia.indiatimes.com/city/jaipur/Reintroduce-big-cats-in-Mukundra-Hills-reserve/articleshow/54516395.cms

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  • : Le retour du tigre en Europe: le blog d'Alain Sennepin
  • : Les tigres et autres grands félins sauvages ont vécu en Europe pendant la période historique.Leur retour prochain est une nécessité politique et civilisationnelle.
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