Les employés du département chargé de résoudre les crimes (département des enquêtes criminelles du ministère russe des Affaires intérieures du territoire de Primorsky) ont identifié et neutralisé un groupe criminel se livrant au commerce illégal de parties de tigres.
Au cours des opérations de perquisition, la police a arrêté un résident de 38 ans du territoire Primorsky avec ses complices lors de la vente illégale de 15 kg d'os de tigre de l'Amour, pour 1,2 million de roubles. Au cours de l'arrestation, les malfaiteurs ont tenté de s'échapper et ont également tenté de se débarrasser de l'argent reçu, le jetant par la fenêtre de la voiture.
Un examen effectué par des spécialistes du Centre du tigre de l'Amour a montré que les produits dérivés saisis aux intrus appartiennent à au moins deux tigres de l'Amour.
RECIDIVISTES. Selon l'administration russe pour le territoire de Primorsky, il s'agit de la deuxième affaire pénale ouverte contre les accusés en vertu de cet article. En octobre 2020, 6 os du tigre de l'Amour avaient été achetés aux mêmes citoyens.
Le groupe criminel détenu est impliqué non seulement dans le stockage et la vente de parties de corps de tigres, mais aussi dans les meurtres des grands félins.
"Les citoyens ont commis leurs crimes dans les régions septentrionales du Primorsky Krai, tout en étant pleinement conscients de ce qu'ils faisaient. Je ferais particulièrement remarquer qu’aucun des détenus n’avait besoin d’argent pour survivre ni ne souffrait de la faim. Parmi les détenus, il y a des représentants de petits peuples autochtones - je suis sûr que leur implication dans la destruction des animaux «totems» va être "appréciée" à sa juste valeur par les membres de leur communauté », commente Sergueï Aramilev, directeur général du Centre pour le Tigre de l'Amour.
Voir le détail sur le site du Centre pour la Réhabilitation et la Réintroduction du Tigre de l'Amour, ce jour :
La tigresse libérée le 24 janvier* s'est installée dans le centre de la réserve "Zov Tigra" où elle a vraisemblablement déjà capturé des proies à au moins deux reprises (peut - être des cerfs sika, présents en grand nombre dans le secteur).
* Libération sur le vif
Voir le détail sur le site du Centre pour la Réhabilitation et la Réintroduction du Tigre de l'Amour, ce jour :
La tigresse épuisée, découverte le mois dernier dans le district Bikinsky (Khabarovsky krai) est décédée. Les dommages subis par ses organes internes étaient inguérissables, et leurs conséquences se sont avérées irréversibles.
POUR RAPPEL : Le prédateur épuisé avait été transporté de toute urgence au centre de réadaptation de la faune d'Utyos, où il avait reçu une assistance vétérinaire: les zones gelées avaient été traitées et des médicaments de soutien lui avaient été administrés. Le 20 janvier, les plaies de la tigresse avaient été de nouveau traitées et l'animal avait également reçu des injections régulières de traitement d'entretien.
DONNEES ACTUALISEES : En fait, la tigresse a continué pendant tout ce temps à être au bord de la vie ou de la mort. Les dommages aux organes internes se sont avérés irréversibles et aujourd'hui 11 février, à la veille de la prochaine inspection vétérinaire prévue, elle est décédée subitement.
Voir le détail sur le site du Centre de Réhabilitation et de Réintroduction du Tigre de l'Amour, ce jour :
Les "fossiles vivants" évoluent au cours des âges et se distancient de leurs ancêtres. "Etonnant, non?" Le coelacanthe a vraisemblablement acquis 62 transposons au cours des 22,3 millions d'années...
Des marins et des chercheurs posent devant un coelacanthe de 54kgs sur la côte malgache en 1953 :
Voir le détail dans l'article de George Dvorsky paru ce jour dans "Gizmodo" :
Le Ministère des ressources naturelles et de l'environnement de la Fédération de Russie et le Centre du tigre de l'Amour ont participé aux réunions des coordinateurs de la 4e Conférence ministérielle asiatique sur la conservation du tigre, qui se tiendra en avril-mai 2021 en Malaisie sous les auspices du Forum mondial du tigre (GTF - Forum mondial du tigre).
«Bien sûr, la Russie est aujourd'hui un chef de file dans la résolution des situations de conflit entre tigres et villageois, notamment en ce qui concerne le retour des tigres dans la nature, auparavant retirés pour des raisons objectives. La pratique montre que les tigres qui sont allés dans des centres de réadaptation se comportent bien dans la nature et, à de rares exceptions près, ne justifient pas des prélèvements répétés. Les russes sont les meilleurs du monde pour identifier les tueurs de tigres, ainsi que pour supprimer les activités des passeurs et des vendeurs de parties de leur corps. L'efficacité de ces processus est assurée, entre autres, par la conduite d'examens médico-légaux spéciaux, qui dans d'autres pays de l'aire de répartition des tigres sont encore à l'état d'ébauche. », a indiqué à cette occasion Sergey Aramilev, directeur général du Amur Tiger Center.
Au cours de la réunion, le Ministère des ressources naturelles de la Russie, avec l'aide du Centre du tigre de l'Amour, a présenté un rapport sur la mise en œuvre de la stratégie pour la conservation du tigre de l'amour en Russie et le concept d'une nouvelle version de la stratégie, qui devrait être adopté en 2021. Les participants à la réunion ont également été informés des préparatifs du sommet international du tigre à Vladivostok en 2022 "- a déclaré Irina Fominykh, directrice adjointe du département de la coopération internationale du ministère des Ressources naturelles de la Russie.
Voir le détail sur le site du Centre de Réhabilitation et de Réintroduction du Tigre de l'Amour, ce jour :
Dans la région autonome juive (Birobidjan, Sud-Est de l'extrême orient russe), ce début d'année confirme la solidité des effectifs de tigres de l'Amour (appariements, tigreaux, population étoffée).
Voir le détail, les superbes photographies, et la vidéo somptueuse où mâle et femelle évoluent en contact avec 2 arbres dans la forêt enneigée, sur le site du Centre pour la Réhabilitation et la Réintroduction du Tigre de l'Amour, hier :
Il y a entre 500 et 8000 ans, de nombreuses communautés brésiliennes côtières de l'Atlantique pêchaient de nombreuses espèces de requins, dont des requins marteaux, requins tigres et grands requins blancs. La viande de leurs proies pouvaient représenter la moitié de leur nourriture. Les dents étaient utilisées comme pointes de flèches, lames de rasoir, et, intégrées à des os longs, servaient à peler les écorces, couper le cuir, couper des os...
Voir le détail dans l'article de Bridget Alex publié hier dans "The Smithsonian Magazine" :
Les pluies torrentielles qui se sont déversées la semaine dernière sur l'Asie du Sud ont eu en maints endroits des conséquences désastreuses. Sur l'île de Sumatra (Indonésie), les pensionnaires du zoo de Sinka, situé dans la ville de Singkawang (Kalimantan occidental) ont été particulièrement stressés par le phénomène. Les pluies ont creusé un tunnel qui a libéré deux tigresses de 18 mois tard dans la soirée du vendredi 5 février. Dans la journée du samedi 6, l'un des deux félins a été abattu, après qu'un essai avec seringue hypodermique se soit avéré non concluant et que l'animal ait manifesté une colère grandissante. L'autre tigresse est toujours recherchée, une cage avec appât a été disposée dans les environs. Tôt le matin, le corps lardé de griffures d'un employé du zoo de 47 ans avait été découvert, ainsi que celui d'un casoar, d'une autruche et d'un singe...
Ce tigre mâle a été pour sa part, retrouvé mort pris dans un piège, dans une zone légalement sous protection.
Voir le détail dans le communiqué AFP relayé par le "Jakarta Post", avant-hier :
Un employé du zoo de Mena (région de Chernihiv, Ukraine du Nord-Ouest) a été tué hier par un tigre qu'il venait nourrir. Voir le détail dans l'article publié dans la soirée d'hier sur le site "Unian News" :
POUR RAPPEL : Des tigres vivaient à l'état sauvage dans le même secteur (nommé "Chernigov", à l'époque), dans des ripisylves où ils pêchaient autant qu'ils chassaient, il y a près de 1000 ans. Selon Vladimir Heptner, le Grand Prince kiévien Vladimir Monomaque en aurait rencontré un lors d'une chasse "entre 1073 et 1094" (peut-être entre août 1079 et le 18 mai 1081), qui l'aurait blessé ainsi que son cheval. Evoquant une "bête féroce" ("Lyuti Zver") d'espèce inconnue de lui et de ses compagnons, le Prince raconta l'incident dans ses "Instructions" ("Poucheniya detyam") publiées en 1117. Heptner (Vladimir Georgievich). 1969. O lyutom zvere Monomakhova "Poucheniya detyam". Okhota i Okhotn. Khoz., n°5, 42-43.
Les artistes russes médiévaux s'interrogeaient sur l'identité de "La Bête Féroce"... Ils finirent par se référer aux codes conventionnels des bestiaires occidentaux, sans rapport avec la situation factuelle et l'identité des intervenants :
De ce qui peut être déduit des observations des scientifiques dans des milieux comparables aux XIXème et XXème siècles en Asie centrale et en extrême-orient, l'animal attaque généralement des cavaliers pénétrant dans la roselière qui est son refuge et le lieu où les femelles mettent bas puis s'occupent de leurs petits. Qui plus est, le cheval sauvage qui évolue dans la lande humide est à la fois une proie préférentielle du tigre en ces lieux et un objet de capture par le Prince (celui-ci revendique explicitement des dizaines de captures)...
Illustrations de N. N. Karazin, intégrées à ses "chasses au tigre au Turkestan" (1872) :
L'avenir du tigre birman se joue probablement dans une zone transfrontalière avec la Thaïlande, qui héberge aussi des léopards et des panthères nébuleuses.
Les clichés suivants ont tous été pris dans la zone concernée, le Dawna Tenasserim :
Après la disparition officielle du tigre laotien en 2013, puis son extinction (ou quasi extinction) probable au Vietnam et au Cambodge au cours de la deuxième moitié de la décennie 2010, les birmans ont officiellement estimé à 22 le nombre de grands félins lancéolés sauvages sur leur territoire (n'ayant toutefois pris en compte que 8% du territoire de ces derniers dans le pays). La revigorisation progressive des populations de grands félins sauvages en Birmanie méridionale passe par une politique conjointe avec la Thaïlande concernant la zone transfrontalière Dawna Tenasserim, dont la plus grande partie est au Myanmar (situation comparable aux mangroves Sundarbans indo-bangladaises, dont la plus grande part est au BanglaDesh).
La Thaïlande parviendra t-elle à faciliter le maintien et le renforcement du tigre dans le sud du Myanmar, comme la Russie est parvenu à le faire pour le tigre de l'Amour en Chine du Nord? Voir le détail dans l'article de Carolyn Cowan publié hier sur le site de "Mongabay" :
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Le retour du tigre en Europe: le blog d'Alain Sennepin
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Les tigres et autres grands félins sauvages ont vécu en Europe pendant la période historique.Leur retour prochain est une nécessité politique et civilisationnelle.
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