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9 août 2020 7 09 /08 /août /2020 05:27

Les autorités de la région d'Astrakhan, en Russie (près de l'embouchure de la Volga sur la mer Caspienne) ont décidé avant-hier la vente de chameaux qui évoluent librement dans trois villages de la région. Encore va t-il falloir, au préalable, à capturer ceux-ci...

Les 80 chameaux terrorisent les habitants du secteur, et ont mis les villages de Ninovka, Fyodorovka et Oranzherei en coupe réglée. Il y a quelques années, un retraité de Ninovka, Youri Serebryakov, avait commencé l'élevage de quelques individus, mais en raison de son âge (80 ans), il a abandonné son activité, et ses animaux se sont égayés dans la nature. Leur population a augmenté progressivement. 

Ils ont pris l'habitude de consommer fleurs et fruits des propriétés, brisent les clôtures, et deviennent de plus en plus agressifs du fait qu'ils ont des chamelons à leur charge. Selon un processus psychologique classique, les gens ont de plus en plus peur d'eux, ce qui amène les animaux, en retour, à faire montre de plus en plus d'assurance... La municipalité de Ninovka avait fait part, à la fin du mois dernier, de son impuissance à  "solutionner" la situation... Les autorités du district et l'institution judiciaire louvoient...

https://ru.euronews.com/2020/07/30/camels-terrorizing-locals-near-astrakhan

https://www.lecourrierderussie.com/fil/astrakhan-des-chameaux-ayant-terrorise-le-voisinage-bientot-en-vente/

https://nypost.com/2020/08/08/hump-day-in-russia-dozens-of-camels-now-terrorizing-towns/

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7 août 2020 5 07 /08 /août /2020 08:19

CONFIRMATION. La certification "Huile de Palme soutenable" est un simple jeu d'étiquette. Les entreprises indonésiennes et malaisiennes s'adossent à ce miroir aux alouettes pour convaincre de leur respectabilité écologique celles et ceux qui aiment à se laisser abuser.

Le dépeçage du "Dragon Vert" révèle le "Tigre géant"...

 Voir le détail dans l'article de Hans Nicholas Jong publié avant-hier dans "Mongabay" : 

https://news.mongabay.com/2020/08/palm-oil-certification-sustainable-rspo-deforestation-habitat-study/

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6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 06:31

Photographie de Christopher Swann.

Une étude dirigée par l'océanographe Maike Sonnewald, de l'Université de Princeton (New-Jersey) fait apparaître l'espace océanique mondial organisé en "ecoprovinces" distinctes de par leur agencement en animaux et plantes. Les auteurs en repèrent plus d'une centaine (115), regroupées dans 12 "megaprovinces" (dénommées de "A" à "L").

ECOPROVINCES :

MEGAPROVINCES :

La cartographie de ces régions marines a été déterminée non seulement à partir des niveaux de chlorophylle (qui est synthétisée par le phytoplancton, et donc, est censé supposément déterminer toute la chaîne alimentaire) à partir d'observations satellitaires, comme les scientifiques le faisaient jusqu'à présent, mais aussi en prenant en considération le zooplancton  des zones considérées, ce qui met beaucoup plus en lumière leurs caractéristiques respectives. Ainsi, les megarégions "H" et "K", jusqu'alors considérées comme biologiquement proches du fait de teneurs en chlorophylle très voisines, sont ici clairement dissociées. "H" couvre la plus grande part de l'espace équatorial de l'océan indien. Elle recèle une forte biodiversité en phytoplancton, et du même coup une très grande richesse végétale et faunique. "K" se situe au centre de l'océan arctique. Elle est beaucoup plus pauvre en biodiversité mais le phytoplancton y est représenté par des espèces de grande taille, qui induit une biomasse totale comparable à celle évaluée pour "H". "D", région tropicale située au niveau du 30ème parallèle sud, gagne aussi en "lisibilité" par rapport aux deux précédentes grâce à la formule employée. A l'inverse, certaines régions ont des biomasses très dissemblables alors que l'agencement polyspécifique de leur phytoplancton est similaire ("D" et "E" -située immédiatement au Nord de la précédente- par exemple)... D'autres ont des biomasses en phytoplacton semblables, et pourtant clairement distinctes pour celles du zooplancton ("A" et "L")...

Les auteurs sont bien conscients que leur méthode d'étude doit encore être améliorée, en intégrant notamment, lorsque ceci sera techniquement possible, les niveaux meso et submeso fauniques et floraux, ce qui affinera les discriminations entre les différentes régions et à l'intérieur de celles-ci. Des observations régulières seront susceptibles, qui plus est, d'étudier l'évolution des régions concernées.

Voir le détail dans l'article de Jackie Snow sur le sujet, publié hier par "Hakai Magazine" :

https://www.hakaimagazine.com/news/the-oceans-12-megaprovinces/

Et voici l'intégralité de l'étude originale, publiée le 29 mai dernier dans "Science Advances" 6 (22) :

https://advances.sciencemag.org/content/6/22/eaay4740

Référence bibliographique utile :  R. Bailey, Ecoregions: The Ecosystem Geography of the Oceans and Continents (Springer, 2014).

Dans mon livre sur la victoire des cachalots dans la "Première Guerre du Pacifique" lors des 6 premières décennies du XIXème siècle, j'évoque les "secteurs" protégés par un "gardien" (notamment pages 65 à 67) : les individus en question seraient "une dizaine" (en tout cas ceux "répertoriés")...

LES « SECTEURS », POINTS NODAUX D'UNE VASTE ET COMPLEXE REALITE SPATIALE.

Comment Stumpfhaus présente t-il les «secteurs » gardés par des cachalots dans la première moitié du XIXème siècle ?

A partir, d'une part, des indications que lui fournit, dans son film, Hal Whitehead sur les clans (ainsi que leur confédération en très vastes entités sociales) et leur capacité à organiser des attaques coordonnées, et d'autre part, sur ses propres recherches sur les cachalots combattants suffisamment célèbres parmi les baleiniers pour que ceux-ci leur attribuent un nom, il établit une zonation spatio-temporelle de l'Océan : tel combattant a affronté des baleiniers dans telle zone en telle année en infligeant à ses adversaires des pertes significatives (notamment en baleinières détruites). Il cartographie ainsi, pour la période allant de 1819 à 1839, l'activité d'une dizaine de guerriers.

Selon cette cartographie, le personnage le plus destructeur aurait été « Shy Jack » en 1826 au large de l'archipel des Kiribati. Quatre autres combattants auraient impacté les flottilles de façon à peine moins sévères : « Fighting Joe » en 1824 au nord de la Polynésie française, « Morquan » en 1828 à l'Est du Japon, « Ugly Jack » en 1833 entre les Fidji et Wallis & Futuna, et « Spotted Tom » en 1835 au nord de la mer de Tasman... Alors que peu de grands navires ont été répertoriés comme mis à mal pendant cette période qui suit la tragédie de l' « Essex », les naufrages de ceux-ci s'accumulent à partir de 1835 … (détails additionnels dans Vidéos Alain Sennepin : « Les Héros, l'armée ») :

https://www.youtube.com/watch?v=el6AvQNCl_w&feature=youtu.be

Comment Melville se représentait-il ces « secteurs » ? L'auteur de « Moby-Dick », dont  le roman est architecturé autour de la victoire effective d'un grand cachalot, au Sud du Japan Ground, sur une flotte baleinière internationale, en pleine saison des typhons de l'année 1842, définit son principal personnage comme un combattant de l'Océan mondial mais aussi le « patron » de son secteur : « … Pour guetter le cachalot blanc dans les parages qu'on savait être les siens, et ceux de nul autre... » (ch. 126).

Que signifie ce « secteur » pour Melville ? C'est celui où, « à cette époque, [en Janvier de chaque année] que, pendant plusieurs années consécutives, on avait périodiquement aperçu « Moby Dick » musardant un moment, comme fait le Soleil dans sa course annuelle quand il s'attarde à intervalles fixes dans tel ou tel signe du Zodiaque » (ch. 44). Par contre, « Même si on avait vu antérieurement « Moby Dick » aux Seychelles ou dans la Baie des Volcans [sud-ouest de l'île d'Hokkaido -Beale 1839-] et d'autres pâtures ou il s'était parfois montré, tous ces endroits semblaient n'être que des relais » (ch.44). Le « secteur » dont « Moby Dick » est le gardien se situe au large des côtes orientales du Japon, au sein du « Japan Ground » : avant qu'Ishmaël ne devienne baleinier, le « Pequod » avait perdu ses mâts lors d'un typhon dans cette zone, qui avaient été remplacés par d'autres confectionnés à partir des troncs de pins noirs du Japon ( ceux-ci joueront un puissant rôle symbolique lors de l'épisode du typhon puis du dénouement final -chs. 119 & 135-...). « C'était dans ces eaux, également, qu'avaient eu lieu la plupart des affrontements meurtriers avec le cachalot blanc, là que les vagues disaient l'histoire de ses exploits, là, enfin, dans cette arène tragique, que le vieil homme monomaniaque avait trouvé le motif terrible de sa vengeance. » (ch.44) -Achab avait eu la jambe broyée par « Moby Dick » ; la jambe en ivoire de cachalot qui l'avait remplacée faisait écho aux pins noirs-...

Beale (Thomas). 1839. The natural history of the sperm whale & South sea whaling voyage.                                                                http://mysite.du.edu/~ttyler/ploughboy/bealenew.htm

Stumpfhaus (Jürgen). 2014. La véritable histoire de Moby Dick (Der Aufstand der Wale). Documentaire.                                                                                  https://www.zdf.de/dokumentation/terra-x/moby-dicks-wahre-geschichte-der-aufstand-der-wale-100.html

https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=zH7OGzaLfOo

 

 

De plus, la mythologie des maoris de Nouvelle-Zélande, immense poème "cétaçophile" / "cétaçolâtre", recèle une profusion de légendes de tous types, d'une amplitude unique au monde :                                                                                                                            Rodgers (Rata Pryor). 2017. The connection of Maori to Whales. Post graduate certificate in antarctic studies 2016-2017. 23 pages.

https://ir.canterbury.ac.nz/bitstream/handle/10092/14087/The%20Connection%20of%20M%C4%81ori%20to%20Whales.pdf?sequence=1

Certains auteurs en découvrent de particulièrement "symptomatiques", dont les deux suivantes :

LES 7 BALEINES NEO - ZELANDAISES. Jason Cressey évoque  une légende maorie où 7 grands cétacés dialoguent avec la faune marine, chacune d'entre elles ayant son propre nom et ses interlocuteurs particuliers. One popular Maori story tells of mighty whales that did not enjoy a life playing in the waters or helping troubled seafarers. In the village of Kereheretau there lived a very powerful, though ill-tempered, medicine man who had seven huge whales in his care. He would send the whales out each day to gain news about the world and happenings far away. The first whale, Tahutoria, gathered information from other whales about distant tribe and other lands. The second whale, Takitaki, spoke with the dolphins, and heard of their ocean adventures and the canoes they encountered on their journeys. The third whale, Korito, communicated with sharks, who spoke of distant battles and bloodshed. The fourth whale, Onepoto, conversed with the swordfish and flying fish about the magic of the clear blue ocean realms, while the fifth whale, Witea, learned of the depths of the dark ocean from the groper fish (Achoerodus).The sixth whale, Tuhara, heard of strange, exotic creatures in distant seas from the snapper, while Hikunui, the youngest and smallest of the seven whales, stayed close to shore, chatting with the stingrays.

Cressey (Jason). 1998. Making a splash in the Pacific : Dolphins & Whale myths and legends of Oceania. Rapa Nui Journal 12(3), septembre 1998, 75-84. Vancouver, Canada.

http://islandheritage.org/wordpress/wp-content/uploads/2010/06/RNJ_12_3_Cressey.pdf

L'ARMEE PAN OCEANIQUE. La mythologie maorie fait état d'un cachalot géant qui commande à tous les cétacés, guide une armée de ceux-ci et accompagne les canoës maoris dans leur grande migration transpacifique au XIVème siècle. A taniwha from the folklore of the native people of New – Zealand, the Tautira – Kauika was a fairy animal, a sperm whale said to accompany the hero « Takitimu » (both sacred canoe and captain in his voyage from western Pacific to the island Aotearoa). Tautara – Kauika was the chief of all the whales  in the oceans and commanded a large army of them. Sources : Cowan, Tales of the maori, 33 – 34 ; Orbell, Concise encyclopedia of maori myth and legend, 195. In : Teresa Bane. 2015. Encyclopedia of beasts and monsters in myth, legend and folklore. Mc farland and Company publishers, Jefferson, North Carolina.

L'Océan insémine le Ciel. Illustration de Rick Pearson. 

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31 juillet 2020 5 31 /07 /juillet /2020 09:45

Certains des "hippopotames d"Escobar", capturés après la mort de leur propriétaire en 1993, vivent à l'état sauvage dans le fleuve Magdalena, et leur population augmente malgré une politique de stérilisation. Les extraits suivants sont tirés de l'article d'Anne Proenza, correspondante à Bogota du journal "Libération", et publié le 27 jullet :

https://www.liberation.fr/planete/2020/07/27/en-colombie-la-dangereuse-proliferation-des-hippos-d-escobar_1795382

...les mastodontes, qui avaient été importés illégalement à la fin des années 80 par le chef du cartel de Medellín pour enrichir le zoo exotique de son immense propriété, la hacienda Nápoles, à l’ouest de Medellín, se reproduisent depuis sa mort, le 2 décembre 1993, de manière exponentielle. Ils étaient quatre - trois femelles et un mâle - du temps du capo, ils sont aujourd’hui au moins 80, représentant le plus grand troupeau hors d’Afrique, d’où ils sont originaires.

«C’est un environnement parfait pour eux, sans saisons ni sécheresses, avec une bonne humidité et des pâturages qui leur offrent de quoi manger toute l’année.» explique le biologiste David Echeverri.

Une quarantaine de bêtes sont restées dans les lacs artificiels de la hacienda Nápoles, devenue en 2007 un parc à thème à succès, qui comprend notamment un mémorial pour les victimes du trafic de drogue. Mais le troupeau grandissant, certains hippos se sont échappés et n’ont pas eu de mal à trouver le fleuve Magdalena, à 11 kilomètres de là, ou à s’installer dans un de ses affluents, s’éloignant jusqu’à 150 kilomètres.

Quatre spécimens ont par exemple élu domicile depuis déjà sept ans à la confluence de la rivière Claro Cocorna et du Magdalena, raconte par téléphone le pêcheur Alvaro Diaz : «Ils représentent un danger pour les pêcheurs et les habitants des rivages, mais ils ont aussi embelli le paysage et attirent les touristes qui préfèrent les observer en liberté dans un milieu naturel, ce qui engendre des revenus supplémentaires.»

Plusieurs accidents ont eu lieu, les hippopotames aimant défendre leur territoire : «On ne peut plus pêcher à l’embouchure», souligne Alvaro Diaz. Et certaines bêtes se promènent dans les hameaux avoisinants, effrayant plus d’un villageois.

Les scientifiques débattent pour l’instant encore des conséquences à long terme de la prolifération de ces impressionnants animaux dans un environnement qui n’est pas le leur. «L’espèce peut, d’une part, modifier la composition physique et chimique de l’eau, estime David Echeverri, et de l’autre, altérer la biodiversité et chasser des espèces en voie d’extinction» comme les lamantins, les caïmans et les loutres.

En 2009, la mort d’un hippopotame avait fait l’objet d’une plainte et depuis, selon la jurisprudence colombienne, il est interdit de les tuer. Les capturer pour les stériliser ou les déplacer dans des zoos en Colombie ou à l’étranger représente un travail de titan, surtout pour ceux qui sont en liberté dans le Magdalena. Sans compter le coût…

Les hippopotames ne sont certes pas la seule pression qui s’exerce sur l’écosystème du Magdalena, déjà touché par la déforestation, l’élevage, l’industrie… Isabel Romero, qui s’occupe du centre de conservation des tortues de Puerto Triunfo (commune où se trouve la hacienda Nápoles) et qui aime bien «les grosses bêtes» fait observer que les immenses troupeaux de buffles ont un impact énorme, bien plus important que celui des hippos, et c'est aussi une espèce importée -les buffles ont également été massivement importés au Brésil- . En dix ans, cinq hippopotames ont été transférés dans des zoos et dix autres stérilisés. Dans le même temps, leur nombre est passé de 25 à 80… 

Selon plusieurs études scientifiques publiées ces derniers mois en Colombie et aux Etats-Unis, les hippopotames pourraient se compter en milliers d’ici à 2050 dans le nord du pays.

Il ne fait guère de doute que, peu ou prou, la population d'hippopotames sera régulée d'une manière ou d'une autre. Les environnementalistes feront valoir que la compétition spatiale et trophique qu'ils imposent au lamantin local est insupportable pour ce dernier, et il serait étonnant que d'aucuns n'envisagent pas sérieusement une industrie locale basée sur la viande d'hippo (sauvage, donc de qualité nettement supérieure à celle du boeuf ou du porc, et qui peut susciter l'attrait des classes aisées et des touristes fortunés).

En 1910, aux USA, il avait été envisagé de lâcher des hippopotames dans les bayous de Louisianne et les laisser prospérer, pour construire une industrie de la viande de ces animaux. Mais le projet ne vit jamais le jour. Voir un article détaillé sur le sujet ici :

https://www.wired.com/2013/12/hippopotamus-ranching/

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31 juillet 2020 5 31 /07 /juillet /2020 07:45

Un habitant du district de Vyazemsky (territoire de Khabarovsk) de 44 ans, qui avait abattu une tigresse en mai dernier, a été arrêté, alors qu'il essayait de vendre la peau de sa victime. Il risque 4 ans de prison. Voir le détail dans "Amur Tiger Centre", hier :

http://amur-tiger.ru/ru/press_center/news/1465/

УГОЛОВНОЕ ДЕЛО ПО ФАКТУ ДОБЫЧИ И НЕЗАКОННОГО ОБОРОТА АМУРСКОГО ТИГРА ВОЗБУЖДЕНО В ХАБАРОВСКОМ КРАЕ

Sur le même sujet, "The Siberian Times", hier :

https://siberiantimes.com/other/others/news/poacher-faces-up-to-four-years-in-jail-for-killing-a-rare-amur-tigress/

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31 juillet 2020 5 31 /07 /juillet /2020 06:56

Après les dauphins entre 1990 et 2008, les cachalots méditerranéens, affaiblis par les conditions de vie difficiles dans cette mer presque fermée où le renouvellement des eaux est lent et la densité de plastique est beaucoup plus importante que dans toute autre étendue d'eau salée au monde*, sont à leur tour victimes d'un virus proche de celui de la rougeole, susceptible de provoquer des encéphalopathies mortelles. Ce micro-organisme semble pouvoir se transmettre aux phoques, aux loutres de rivières, aux hommes... Un organisme (biologique, social ou politique) affaibli envoie automatiquement une convocation en bonne et due forme pour tout agresseur opportuniste. Voir le détail dans l'article de Steven Brown publié hier par le magazine britannique "Express".

https://www.express.co.uk/news/nature/1316595/disease-whales-jump-transmitt-humans-research-virus-dolphin-Greenpeace-italy

*Non accessoirement, 70% des macro déchets plastiques dans les océans sont des résidus d'engins de pêche. Or, la Méditerranée est la mer la plus surpêchée au monde, alors que 92% des bateaux de pêche qui y sont actifs font moins de 12m de long et pratiquent une pêche locale... Source : Lamya Essemlali, 26 juillet 

https://www.seashepherd.fr/index.php/actu-editos/editoriaux/218-news-26072020-fr-01

Voir aussi l'étude sur les populations méditerranéennes de cachalots publiée avant-hier :

https://www.sciencedaily.com/releases/2020/07/200729210509.htm

https://www.int-res.com/abstracts/esr/v42/p133-149/

Pour rappel : un cachalot blanc avait été observé en Méditerranée, une première fois en 2006, puis une seconde en 2015, au Nord-Est de la Sardaigne, non loin des bouches de Bonifaccio et du canyon de Toulon. 

https://www.ansa.it/english/news/2015/08/05/rare-sighting-of-white-sperm-whale-in-sardinia_942d6233-f214-4133-bffe-8102f880adf1.html

Il appartenait probablement au "clan blanc" des Açores, miroir atlantique du "clan blanc" du triangle de Corail dans le Pacifique... (voir à ce sujet : "Corail blanc" mis en ligne le 26 jullet) :

http://europe-tigre.over-blog.com/2020/07/corail-blanc.html

... de même que ce bébé pris en photo le 3 janvier 2020 avec sa mère près des côtes du Portugal...

  https://peapix.com/bing/29854

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 08:47

Comme chaque année, ce 29 juillet est la Journée Internationale du Tigre. Détail dans "The Times of India" de ce jour.

https://timesofindia.indiatimes.com/india/international-tiger-day-2020-all-you-need-to-know/articleshow/77232966.cms

 

Et pour la Russie : c'est aussi le septième anniversaire du Centre de réhabilitation et de réintroduction du Tigre de l'Amour, fondé en juillet 2013 par la Société russe de géographie, sur l'initiative du Président Vladimir Poutine.

Depuis lors, la population du tigre de l'Amour en Russie s'est stabilisée dans l'aire de répartition existante, une croissance naturelle est observée dans certains habitats et une tendance à élargir les limites dans les directions ouest, nord-ouest et nord est observée. Au total, le nombre de grands félins en Russie a augmenté et, selon les estimations des experts, atteint désormais environ 600 individus.

Un tigre dans la réserve Lazovski

Un autre, dans la vallée de la Bikin

Concernant le Birobidjan, la population tigréenne est passée, depuis juillet 2013 à aujourd'hui, de 0 à 21.

Et chaque dernier dimanche de septembre, Vladivostok se couvre de couleurs fauves et noires, pour le festival annuel du Tigre de l'Amour. La Résurrection de l'animal au XXIème siècle est symbolisé par un Phoenix :

Voir le détail dans "Amur Tiger Centre" de ce jour :

http://amur-tiger.ru/ru/press_center/news/1464/

И У ТИГРОВ БЫВАЮТ ПРАЗДНИКИ
 

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 08:35

Tahleka, femelle orque d'une communauté sédentaire de Colombie Britannique, avait perdu son enfant il y a 2 ans (celui-ci n'avait vécu qu'une demi-heure). Elle l'avait alors transporté avec elle pendant 17 jours, réalisant un voyage solitaire de plus de 1000 miles... 

Tahleka nage dans le Swanson Channel, étroitement liée à son enfant décédé,  lors du huitième jour de sa pérégrination funèbre, le 31 juillet 2018 :

Aujourd'hui, Tahleka est enceinte à nouveau. Voir le détail dans "The Daily World", hier.

https://www.thedailyworld.com/northwest/tahlequah-the-orca-who-carried-her-dead-calf-for-17-days-is-pregnant-again/

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 08:24

Une exposition photographique relatant l'histoire de la réserve de Sikhote-Alin a ouvert ses portes hier dans le terminal passagers de l'aéroport international Vladimir Klavdievitch Arseniev* de Vladivostok, à l'occasion du 85ème anniversaire de la création de celle-ci, et à la veille de la Journée Internationale du Tigre. Voir le détail dans "Amur Tiger Centre", hier :

http://amur-tiger.ru/ru/press_center/news/1463/

ФОТОВЫСТАВКА К 85-ЛЕТИЮ СИХОТЭ-АЛИНСКОГО ЗАПОВЕДНИКА ОТКРЫЛАСЬ В МЕЖДУНАРОДНОМ АЭРОПОРТУ ВЛАДИВОСТОК

* Auteur de "Dersou Ouzala", V.K. Arseniev est probablement le plus grand explorateur russe des 140 dernières années :

https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%90%D1%80%D1%81%D0%B5%D0%BD%D1%8C%D0%B5%D0%B2,_%D0%92%D0%BB%D0%B0%D0%B4%D0%B8%D0%BC%D0%B8%D1%80_%D0%9A%D0%BB%D0%B0%D0%B2%D0%B4%D0%B8%D0%B5%D0%B2%D0%B8%D1%87

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28 juillet 2020 2 28 /07 /juillet /2020 06:30

Le premier transfert de tigres entre deux états indiens (du Madhya Pradesh vers l'Odisha), réalisé voici 2 ans, s'avère non concluant pour l'heure. La réserve de Satkosia, qui a été le lieu d'accueil de deux félins, est désormais considérée comme insuffisamment sécure. Le tigre Mahavir et la tigresse Sundari avaient été lâchés à Satkosia à l'été 2018, à quelques jours d'intervalle. Quelques mois plus tard, Mahavir fut tué, supposément par des "braconniers" (vraisemblablement, de fait, des villageois hostiles à cette introduction).

Sundari finit par être placée dans un enclos après avoir attaqué des riverains de la réserve (personne ne semble vouloir se poser la question, en tout cas publiquement, sur la possibilité d'un lien direct entre le comportement de la tigresse et la mort du tigre intervenue précédemment).

Sundari va désormais repartir au Madhya Pradesh, selon des plans établis par les autorités de Satkosia, en principe avant la fin du mois d'août. Des discussions sont en cours pour relancer, en son temps, un plan de transfert, sur des bases plus solides. Voir le détail dans l'article de Manish Kumar publié ce jour dans "Mongabay-India".

https://india.mongabay.com/2020/07/setback-in-inter-state-tiger-relocation-as-odisha-prepares-to-return-sundari-to-mp/

Voir aussi une "photographie" de la situation à l'échelle du sous-continent. Ces données officielles ont été établies à partir des résultats affinés du recensement de 2018. Elles offrent une tendance, les données numériques, elles, n'étant pas à prendre au pied de la lettre (ou du chiffre)... Deux articles sont consacrés à la question par Jayashree Nandi ce jour dans le magazine "Hindustan Times" : 

Celui-ci a été publié cet après-midi :

https://www.hindustantimes.com/india-news/mizoram-s-dampa-and-west-bengal-s-buxa-have-no-tigers-left-report/story-pHwXgHyiHe3ZHbuT760EuI.html

Celui-là l'a été ce soir peu avant minuit (il sera actualisé demain 29 juillet) :

https://www.hindustantimes.com/india-news/one-in-three-tigers-live-outside-reserves-report/story-C6hYaEl5mmYjeHcLG2wDVO.html

Voir aussi "The Hindu", ce jour :

https://www.thehindu.com/news/national/indias-tiger-count-unchanged-at-2367/article32211788.ece ​​​​​​​

 

 

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  • : Le retour du tigre en Europe: le blog d'Alain Sennepin
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